Au fond de la piscine

Je m’embourbe parfois dans la fange des jours
Au point de perdre pied
Le vert me va si bien lorsque l’algue m’enserre
Je m’en fais un collier
Un oiseau est passé quelques mètres au-dessus
Libre de toute entrave
Il volait, solitaire
Mais je ne l’ai pas vu
Trop occupée à boire la tasse de l’année
Comme un mal nécessaire
Au fait, comment vas-tu
Tandis que je m’applique à couler au milieu
D’un paradis perdu ?


mai 2017


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