Là-bas

Quand je serai là-bas
Il y aura bien sûr
L’odeur du vent marin
Parfum d’eucalyptus
Sur la mer sans écume
Quelques voiles au loin
Comme un rêve qui dure
Sur ma peau parchemin
Le plus beau des romans
Effluves de lavande
Un goût de romarin
Et là, je te l’assure
A portée de la main
Enfouies dans mes cheveux
Des aiguilles de pin
Quand je serai là-bas
Il y aura bien sûr
Du sable sous mes pieds
Des sentiers escarpés
Perdus dans la nature
Je deviendrai cigale
Aux ailes irisées
Bercée par les embruns
Pour apprendre à chanter
Derrière tes volets
Offre-moi ce matin
Dénué d’amertume

mai 2017


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