Solitude


Tout le monde est parti 
Le sable est déserté
Et les grains en frissonnent
D’être ainsi délaissés
Sur la page en suspens
La vague a reflué 
Lentement, doucement
Elle s’éloigne sans fin
Efface les contours
D’un matin de juillet
Submerge les images 
Qui s’étaient incrustées
Au revers de mes yeux
Arrache un coquillage
En libérant l’écume
Dans le courant d’un flot
Où la vie se dilue
Tout le monde est parti
Mon corps est déserté
Et ma peau en frissonne
D’être ainsi délaissée
Sur la page avortée
La vague a emporté
Calmement, sûrement
Cette époque bénie
Où nous étions soudés

juillet 2017




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