Ah, les beaux jours !


Dépêche-toi de dire ce qui doucement se consume en toi. Ces mots qui t’ont brûlé les lèvres, que tu as retenus par peur de révéler ce que tu ressentais. 
Les occasions ratées sont perdues à jamais. Les actes réprimés ne sont que cendre noire où gisent les regrets. 
Hâte-toi de donner ce que tu tiens secret. Aux quatre vents, sans une larme, approprie-toi l’élan qui mène vers l’aurore. 
La liberté t’attend. 
Offre-toi le plaisir d’une fuite furtive. Va, sans te retourner. Eloigne-toi de l’ombre qui cherche à t’absorber. 
Ose enfin être heureux. La beauté du matin n’est que fête éphémère.
Paroles en cortège, la lumière coule à flots. Etincelles de joie, l’horizon s’ensoleille. Abandonne l’épave de ton rêve déchu. La rencontre est devant. Permets-toi les voyages que tu n’auras pas faits. 
Laisse venir à toi, le chuchotis soyeux d’un mot dans tes cheveux. Ne modifie en rien l’émanation du jour. 
Respire les embruns qui viennent du grand large. 
Laisse frémir en toi, une opportunité.
Le vent déposera ce que d’autres ont repris.

novembre 2017


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