De rêve et de poussière


Nos vies artificielles et le soleil déchu entre deux faux-semblants. Jusqu’où va l’illusion de compter pour de bon ?
Là-bas, quelqu’un se crève à labourer son champ. 
Il n’y a rien de sûr, mais avant que le ciel ne nous tombe dessus, nous avons délaissé une triste contrée où plus rien ne poussait pour aller dénicher un sentiment perdu. 
Afin que tout reprenne au creux de nos épaules plutôt que de pleurer un paradis obscur. 
En nous, ce coin sauvage, ce sentiment épars, cette entente fugace dans un geste erroné.

J’ai rebattu le jeu et saisi l’imprévu au coeur d'une envolée
Touché, me dit le vent
Là-bas, quelqu’un revit ce que j’ai oublié.

avril 2018


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