Vagabondage


Midi s’est réfugié au versant d’une page où coule une encre vive. J’ai quitté le pays quand les mots que j’aimais sont devenus pesants. Mon geste alambiqué et ma pensée grégaire. 
Clapotis bienveillants et petit vent serein. La foule a reflué. J’écoute la prairie murmurer sa présence.
Laisser le temps agir 
M’allonger pieusement à l’ombre des cyprès
Roulement de galet, écume et transparence
Aller pêcher peut-être 
Laisser le temps polir
Les discrètes fêlures se transforment parfois en profondes rivières.

avril 2018


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Galerie évolutive ....

Je t'ouvre cette porte

Ecrire

Errance

Détail

Figement

Sans arrêt

Why not ?

Les souffleurs