Les illusions perdues

Ici ou bien ailleurs
Les mots abreuvent nos espoirs
Et nos désespérances
Nous retrouver dans l’autre
Et ses rimes dédiées
Parole universelle
Qui habite nos âmes
Au plus fort de la crise
Le monde se déchire
La terre se redessine
Au gré des turpitudes
Des abandons mesquins
Et des violences tues
L’autre en qui l’on croyait
Disparaîtra soudain
Nous laissant inutiles
Sur le carreau brisé
D’une digne infortune
Minimum exigé
Pour ne pas s’enliser
Crever de solitude
Dans un verbe oublieux
Ou teinté de mépris
...
La roue a mal tourné
Sans qu’on y prenne garde

Pourtant l’humain était
A portée de la main …

Mirage et décadence
Au pays de nos stances


février 2014 

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