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Affichage des articles du juin, 2017

Vérité

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J'étais L'accord inattendu D'une gamme éventée Le vide qu'on remplit De peur d'être assoiffé La bouche qu'on nourrit Pour avoir un retour Mais voilà je me pose Et aime à l'endroit où Le temps sait nous saisir Innocents et entiers Dis, c'est comment le jour Avant de m'embrasser ? juin 2017

Nature morte

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Je suis dans la lumière La passante d’un jour L’émotion fugitive Eclairant ton parcours Je suis cet éphémère Fragile et dérisoire Entraîné malgré lui Par le souffle du vent Je suis sur cette terre Un être provisoire L’habitante furtive D’un songe évanescent Je suis comme un soupir Posé là par hasard Qui vient et qui s’en va Au gré des éléments Je suis dans une histoire Un mot que l’on écrit Emporté par l’élan Avant d'être effacé Définitivement juin 2017

Vacance

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La soirée s’amplifiait  L’atmosphère était dense Le plus léger murmure Prenait de l’importance Notre vie oscillait Entre hier et demain Sur nos peaux échauffées Un rayon s’engluait Je sentais sous mes doigts Le grain de ta présence Nous étions tous les deux Dans l’infiniment grand Devant nous, la beauté D’une heure à célébrer Et ce vaste océan De possibilités Ce n’était pas un rêve Je l’ai su au moment Où le ciel a vibré Dans un lent mouvement Le temps a ondulé La vague est revenue S’étaler sur la grève juin 2017

L'essentiel

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Bien avant le poème Il y a la matière Je triture les mots  Dénude une intention Modèle une pensée Saisis une impression Décompose une idée Apaise une tension Caresse un devenir Concrétise une action Développe ce temps Où tout peut se produire Même l’inattendu L’à peine imaginé M’approprie cet espace Où je peux exprimer Une authenticité Bien avant le poème Existe l’essentiel juin 2017

Entre l'herbe et le thym

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Entre l’herbe et le thym Pousse un carré de rêves Garrigue entre les mains Un petit vent léger Contourne la falaise J’imagine un maquis Où tu viens à passer Une chemise en lin Un sourire éloquent Et une odeur de fraises juin 2017

Voyage

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Et si tu m’emmenais  Voir un peu de pays ? J’aimerais quelquefois Agrandir l’existence Rien qu’en fermant les yeux Changer les apparences M’imaginer plus loin Que le bout de mes pieds Et m’approcher enfin Sans avoir à bouger D’un lieu hors du commun Pouvoir enfin pousser La porte dérobée D’un paradis lointain juin 2017

Le bon moment

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Il est souvent trop tard Ou jamais assez tôt J’ignore une heure ou deux De celles qui vous plombent Une existence entière L’air est si lourd, ce soir Le temps est à l’orage Et nos pas sont pesants Nos mots sont incendiaires Nos gestes conséquents Tout en fermant les yeux J’ai préféré me taire En rêvant d’un ciel bleu Dépourvu de colère juin 2017

Beau temps

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Je remplis quelques vides Donne de l’épaisseur Aux choses qui m’entourent Un parfum, une odeur Je balaie la poussière Vestige du passé Qui vole et s’éparpille Dans un rai de lumière Je n’en ai pas assez Je recherche le jour Dans toute sa splendeur J’ouvre grand la fenêtre L’horizon s’éclaircit Le soleil me saisit La vie m’appelle ailleurs Je souffle quelques rimes Et mets de la couleur Sur les ombres morbides Qui noircissent mon cœur juin 2017

Vaguement

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Ne plus se rappeler Le flou, c’est bien aussi Ne plus trop savoir quand Tout cela s’est passé  Et ne plus ressentir Ce qui nous animait Au fond, c’est mieux ainsi Le flou, c’est apaisant Ça permet d’inventer D’aplanir le passé Aucun angle tranchant Ni sinuosité Nos rêves réfléchissent Tous nos actes manqués Je voudrais que la vie Puisse encore m’adoucir Efface quelques failles Et que le temps polisse Cette ride de plus Où tu viens te lover juin 2017

Passé recomposé

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Quand tout ce qui n’est plus S’accorde à l’autre temps Je rénove une trame Et détourne l’instant A portée du regard Un flot de sentiments Je romps une habitude Freine le cours du vent Etre ou avoir été Ce n’est pas important Je relis un passage Où tu étais vivant juin 2017

Intérieur

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Le monde s’égosille En notes guerrières Le printemps s’asphyxie Tandis que je reprends Une autre bouffée d’air  La saison s’évanouit Alors que je m’égare Dans ce grand infini Où tout va de travers J’y crois, un peu, beaucoup Passionnément, j’espère Jusqu’à l’expiration Le monde devient fou Le monde s’éparpille Et part à l’abandon Et puis il y a toi A l’intérieur de moi juin 2017

EXPOSITION ...

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