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Affichage des articles du janvier, 2017

Ephémère

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Saisir un éphémère Une portion de temps A l’embrasure du jour Où rien n’est accompli Les mots ont déserté Mes lèvres démunies Il est temps de se taire J’embrasse le matin M’imprègne de la vie Je n’ai besoin de rien Le silence suffit Là-bas sans aucun mot Quelque chose s’écrit janvier 2017

Voyage

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Si je reprends le train Sauras-tu m’entrevoir à l’autre bout du quai ? Si jamais je reviens, voudras-tu m’accueillir? J’ai déjà tant couru Sur ma peau les traits ineffaçables  De mes essoufflements Dans mon dos L’onde des souvenirs Une foule s’avance Visages anonymes et ombres inquiétantes Figée devant la gare Je ne m’aperçois pas Qu’il est déjà trop tard Quand la foule m’emporte Je dérive sans fin La pendule s’effrite Les nuages se fendent Et mes espoirs s’effondrent La vague me refoule Toujours un peu plus loin Je ne peux résister et me laisse emporter C’est fini, je le sais Je ne reviendrai plus Un voyage parfois vous fatigue à jamais Sur mon île perdue Les trains ne passent plus janvier 2017

Poussière

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Répands-toi sur la vie Défais tes résistances L’envergure du jour Se perd à l’infini Offre tes yeux Au plus beau d’un regard Prends le temps de lisser Chaque mot Chaque ride Chaque infime parcelle Chaque détail ultime Comme un trésor à part Saisis l’insaisissable Pénètre la lumière Elément volatile Sois poussière dans le vent Et le bleu t’appartient Le grand bleu de l'étang Te devient accessible janvier 2017

L'essentiel

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A la marge sensible du jour Se glisse un pan d’éternité Les jeux ne sont pas joués Pas encore tout à fait J’arrive à respirer Le temps glisse sans bruit Et la vie s’amplifie Imperceptiblement Toute la paix du monde S’accorde à la lenteur Dans la grâce d’un geste La promesse du beau Un sentiment d’amour Un élan de bonheur Une envie d’être là Et nulle part ailleurs A la marge sensible du jour S’immisce une émotion D’une extrême douceur J’expire et je reprends Une autre bouffée d’air La lumière est si belle Quand l’horizon t’effleure janvier 2017

Richesse

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Quelques heures de plus Et des rêves en moins Les nuits me déshabillent  Jusqu’au petit matin Mais je n’ai rien perdu De ce qui fait de moi Un être à part entière Une femme accomplie Un heureux caractère Je suis riche de toi Dans les moindres recoins Quand l’aube balbutie Je regarde mes mains Si c’était à refaire Je ne jetterais rien janvier 2017

J'ai perdu quelque chose

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J’ai perdu quelque chose mais je ne sais pas où Un bout de ciel en moins Une lune qui bouge Un peu trop à mon gré J’ai laissé éclater Le givre aux commissures Un rire trop forcé La rouille me serrait Le froid me verrouillait La neige était si blanche Et le sang a coulé Quand les roses ont gelé Ce n’était pas grand-chose et pourtant j’y tenais Quelque chose de rien Le soleil s’est figé Et je ne savais plus Très bien où j’en étais Un silence insensé Produisait son effet Une main oubliée Qui se tendait en vain Le vent me délaissait C’est moi que j’ai perdu Dans le petit matin janvier 2017

Ecume

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Le bleu d’une incidence sur le mur délaissé Le repli du papier La colle qui englue les restes persistants D’un ciel en plein été Malgré les déchirures  La douceur de l'écume Une paix annoncée janvier 2017 collage: Ghislaine Lejard

Excès

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Quand tout a débordé Le monde était en peine Le ciel a chaviré Les oiseaux sont tombés L’horizon s’est noyé Et mon rêve a coulé Il a suffi de peu D’une goutte de plus D’une parole en l’air D’une mauvaise chute Et d’un mot de travers La coupe à moitié vide Etait déjà trop pleine janvier 2017

Neige

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Un monde emmitouflé Des portes qui se ferment Et des verrous tirés J’ai beau ouvrir les yeux Je t’aperçois à peine Une feuille a craqué Enraidie par le gel J’ai fini de rêver Ton sourire est si blême janvier 2017

L'absence, suite

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Lorsque tu n’es pas là Je t’invente quand même  Le temps paraît si long Les nuages se traînent Et la vie ralentit J’écris Un nouveau scénario Une fugue infinie Pétrie de ta présence Je te crée mot à mot Accorde aux suspensions Toute leur importance Chaque point que j’appose Est un grain de ta peau Et tu prends sous mes doigts Toute ta consistance Au cœur de mon attente Tu deviens le héros janvier 2017

L'absence

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Lorsque tu n’es pas là Je te parle quand même Les murs ont des oreilles Qui n’écoutent que moi  Les ombres prennent vie C’est comme au cinéma Mes mots en stéréo Pourfendent le silence Sous mes doigts vagabonds Le papier en frémit Je crie Toujours un peu plus fort Empoigne l’existence Je suis Comme une note à part Et si je chante faux Les murs ne tremblent pas Ma voix oui Et mes mains quelquefois janvier 2017

Dégel

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Le froid m’a pénétrée Figeant mes émotions Au milieu d’un désert Ou plus rien ne poussait Le froid m’a envahie Mais quelque chose en moi Résistait à l’hiver Alors j’ai réagi Je me suis secouée J’ai sauté dans la vie Quand j’ai brisé la glace Plus rien ne séparait Nos atomes perdus Le blanc devenait bleu Le bleu devenait toi C’est là que j’ai fondu J’étais sans carapace janvier 2017

Flambée

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C’était comme une trêve, une pause hors du temps Un sursis de chaleur grâce au feu rassurant La maison repliée respirait la douceur Des pensées casanières occupaient le présent Et des joies familières  Exemptes des tourments qui sévissent plus loin Quelque part au-dehors Au-delà des murs blancs lavés de tout soupçon Une armure de pierre face aux foudres du ciel A la fureur du vent, aux tremblements de terre Un toit pour occulter la moindre intempérie Et mieux rêver la nuit sans craindre l’invasion De notre pire ennemi Rester à l’intérieur, jouer à l’entre-soi Je te connais si bien que je n’aurai pas peur Viens t’asseoir près de moi Dehors ne m’atteint pas Dehors n’existe pas Se laisser envahir par l’étrange torpeur Qui nous fait oublier une réalité Le temps d’une flambée, se sentir à l’abri L’hiver paralyse nos âmes vagabondes Mais la folie du monde ne s’arrête pas janvier 2017

Lumière

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Ce matin encore Le soleil s’est levé Poursuis-le du regard Et sache t’inventer plus grand que tu ne l’es Elève-toi dans la lumière Jusqu’au frisson du crépuscule janvier 2017

Bleu

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Bleu Sous la blanche lumière Je capte une parcelle L’expression d’un non-dit Qui parle et se révèle A la vie Dans mes yeux Le reflet De tous mes paysages L’arrogance du ciel Bleu En toute saison Dans un souffle de vent Je t’envoie un nuage Une envolée de mots Un ultime message Un bout de temps qui passe Bleu Mes doigts ont trop trempé Dans l’eau de ton regard janvier 2017

Si jamais

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Parce que les jours se suivent et ne s’assemblent pas Toujours comme il faudrait J’invente des liaisons  Des moments accordés à la juste lumière Je cherche une autre issue  Dans des faits conséquents J’espère découvrir Un pan de vérité qui m’aurait échappé Le brouillard de ma vie est parfois si épais Que je pourrais me perdre avant de me trouver Mais je peux aussi bien me mettre à inventer Devant le rideau blanc Des mondes improbables sans avant ni après Des mondes bricolés où je viens figurer Alors je tire un trait entre deux conjonctures Provoque le hasard Fait naître des rencontres entre deux parenthèses Pour emmener mes rêves toujours un peu plus hauts Et si ça ne va pas Si jamais la rupture était inévitable Si jamais une fin venait à se produire Si jamais la tempête me déracinait Si jamais cette obscure tentation d’oublier Si jamais la teneur De ta peau veloutée venait à s’évanouir Si jamais le soleil ne se relevait plus Si jamais … Le temps devient mauvais Je détruis mes châteaux

Nos idéaux

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Nos idéaux se font la malle Profitent d’une brèche D’une lame de fond Tandis que nous brassons  Le vent sans respirer Le quotidien pesant Est déjà bien ancré Surtout ne bronche pas C’est la réalité La vie c’est quelquefois Un voyage en apnée janvier 2017

L'envol

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Et quand tu le pourras, ne retiens rien de ce que tu n’as pas dit Libère toi enfin L’oiseau vole plus haut  Quand l’espace interdit devient une aventure Parce que le temps qui s’ouvre Est propice aux voyages janvier 2017

Le cours des choses

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Entre rouille annoncée et feuilles décédées Entre routes fermées et chemins sortilèges  Entre vitres cassées et blessures pansées Entre le lierre et moi La vie se désagrège Même sous le bitume sévit une gangrène Un pluriel imparfait se perd entre le nous La dérive d’un tu au fond d’un caniveau Mais c’est plus fort que tout Je construis des bateaux La pluie devient rivière J’affronte tous les flots, remonte les courants Accoste malgré moi sur l’étonnante berge L’écume d’un sourire scintille sur mes lèvres Je me tais et je rêve Plus loin, sous mes paupières Une femme résiste aux rigueurs de l’hiver Des mots et des images Une littérature Un nom sur le revers interdit d’une page Je glisse en équilibre sur le bord d’un trottoir Le silence devient ma seule résistance Je recouds simplement mes plus belles errances Sur la toile mouvante, mon œuvre est dérisoire janvier 2017

Le mot

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Le mot comme une envie Vient flairer le papier Le serrer de plus près Lui donne la saveur D’un jour en devenir Et ma plume aux aguets Perçoit chaque incidence Débusque entre deux lignes Une nuance à part Déterre une imposture Ravive un souvenir Ou défie le hasard En jetant sur la feuille Une pensée contraire Un pavé dans la mare janvier 2017

Sous la vague

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Sous la vague tangible L’océan s’accomplit Le ciel grandit à mon approche Sur le sable mouillé  L’expression d’un rivage Aucun vent Le souffle de la vie suffit Grandiose et infini Chuchotis des étoiles La nuit s’enroule autour de moi L’écume fait silence Et le temps s’évanouit Dans le blanc d’une voile Happée par l’horizon janvier 2017

Expire

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Expire L’horizon se décline Dans une infinité De possibilités Tu pourrais bien t'y perdre Sans avoir existé Mais si tu sais y faire Si tu laisses entrevoir Tes traits particuliers Un jour tu deviendras Dans la forêt sans nom Un arbre singulier Epousant la lumière janvier 2017

Digression

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J’apporte un peu de moi A la lueur d’un jour Où rien n’est arrêté Et pourtant je le sens Tout est déjà rempli Je trace des sillons Trop gorgés de sueur D’envies et d’émotions Comment créer le vide Quand le ciel est si plein Que la lumière avive Un pan de mon destin ? Le futur sous mes doigts Je réinvente un monde Où règne la douceur L’apaisante douceur Imbibée de patience Epouser la lenteur Désamorcer la mèche Ralentir la cadence Dans le vide, mon geste En mode prometteur J’étire et je digresse J’occulte la vitesse Provoque l’incidence Et plante mon crayon Au milieu de ton cœur janvier 2017

Voyages

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Tandis que tu parcours le monde inépuisable aux mille et un visages, je suis face à moi-même. Le front contre la vitre, j’invente un paysage en regardant passer les nuages si blêmes.  Tandis que tu voyages, moi je ne bouge pas. L’essentiel est ailleurs. Et tandis que l’oiseau s’éloigne à tire d’ailes, je suis à l’intérieur. Sur les lignes sans fin de mon imaginaire.  A chacun son chemin, sa quête quotidienne, sa route légendaire L’important n’est pas là Peu importe la vie et ses bifurcations Les routes empruntées à tort ou à raison Le but est de pouvoir arriver jusqu’à soi Peu importe la voie que nos pieds fouleront En nous la vérité Le parcours à trouver, la vraie destination janvier 2017

Toute une histoire

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Voilà ça y est … j’ai refermé la brèche, recousu doucement l’intime déchirure  Vaincu les vieux démons qui hantaient le présent J’ai déraciné l’arbre où suintait la tumeur J’ai condamné le pan de mes rêves perdus Je me fiche de tout et ne ressens plus rien Même pas de regrets Même pas la douleur Ni même de rancœur J’ai envie d’annuler ce qui ne sera plus J’aseptise mon cœur de doutes inutiles Battements superflus Je marche sans savoir où je vais atterrir Peu importe l’endroit J’y vais sans réfléchir puisque tu n’y es plus Je traverse la ville dans le noir de la nuit Sans aucune lueur J’avance dans la vie Mets du baume partout pour ne pas à souffrir De nouvelles erreurs Je longe le trottoir pour ne pas déraper Me raconte une histoire à la fin insensée A ce moment précis, nous nous sommes croisés J’ai presqu’envie d’en rire D’en faire une apogée Mais je ne t’ai pas vu Ou bien je n’ai pas su vraiment te discerner Ou je n’ai pas voulu Le noir était complet, je t’avais oublié Du moins je le

L'arbre de vie

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Sous ton arbre de vie Je me suis arrêtée J’ai croqué dans le fruit Que tu me présentais J’avais besoin de croire En l’immortalité Aujourd’hui, je comprends Que mon rêve a vieilli Je n’ai pas le pouvoir De rester plus longtemps Il me faut continuer Avant de repartir J’ajoute un graffiti Un sentiment de plus Sur l’écorce dorée Un truc insignifiant Qui ne vaut même pas La peine d’être lu janvier 2017

Sans arrêt

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Et nul n’arrêtera le cours de l’existence. Tu auras beau freiner, enraciner tes pieds à l’endroit où la vie prospère et te sourit, rien n’y fera jamais. Le sol finit toujours par devenir instable. Tu ne peux pas lutter, empêcher les lézardes, il te faut continuer. Laisser place à l’après et à l’inéluctable. Derrière, une tranchée se creuse peu à peu. Tu y mets des fantômes, des visages sans yeux e t des voix sans échos. Des bouches sans amours, des discours imparfaits. Des rimes délabrées, des mots sans incidence à force d’être lus et trop utilisés. Il te faut avancer. En essayant parfois de te sentir léger. Désengager ton âme d’un passé négligent où tu n’auras pas su faire ce qu’il fallait. C’est trop tard à présent. Aucune terre ne t’appartient, aucune mer et encore moins cette innocence qui t’a quitté malgré ta foi. Aucune larme. C’est à toi de soustraire et de froisser sans fin, le papier sous tes doigts. Digère et ne dis rien. Aucun repos à concevoir, demain bousculera ton r

La valse du temps

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Au terme d’une année, les saisons ont valsé. Tourbillons insensés, la tête me tournait. Mes pensées chronophages éreintaient ma patience. J’ai détourné le vent, asséché mon esprit, dévidé ma conscience tandis que l’hirondelle rejoignait le printemps. Le soleil était bleu et le ciel orangé. La terre était le ventre où je me réfugiais.  Tandis qu’entre mes doigts j’égrenais ta présence. janvier 2017

Rien

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Rien C’est juste ce qu’il faut Pour éviter le pire De toi, aucune trace Mon silence est le tien Rien Le mot claque et s’efface Je déchire une page De toi, l’hiver est né Ton désert est le mien Rien janvier 2017

Réalité

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La pâleur matinale s’approprie mes pensées. Chaque jour le soleil devient un peu plus blanc. J’ai parfois l’impression d’être sur un nuage, dans la ouate feutrée d’un moment épuré. Ni d’avant, ni d’après. Rien que moi face au temps qui fait le grand ménage et nettoie le passé sans aucun état d’âme. Rien que moi et la vie face au vent pénétrant qui balaie le passage. Où es-tu ? Je ne sais, nulle pa rt et partout. Le brouillard est épais et l’avenir est flou. La pâleur virginale s’immisce sous ma peau. Le silence est tangible, à couper au couteau. Et l’absence s’inscrit dans chacun de mes pas. Devant est indistinct mais je n’hésite pas, je ravale mes peurs et vais à ta rencontre. Car tant que je saurai me conjuguer à toi, ailleurs et n’importe où, je crois que je pourrai m’envisager moins seule. Donnons-nous rendez-vous. Regarde sous la brume, je ne suis pas un leurre. janvier 2017

Le fracas du silence

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Au plus fort de l’absence  Tout paraissait futile Ma vie sans conséquence  Et mes rêves trahis  J’ai fermé les issues  Qui menaient jusqu’à toi Bouclé mes émotions Dans un coin du cerveau Je me suis dévêtue Des gestes inutiles Je n’avais qu’une envie Prendre de la distance Apprivoiser l’oubli Gagner en transparence Savoir tourner le dos A mes propres errances Placarder sur tes mots Le fracas du silence janvier 2017

Fenêtre sur

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Je t’ouvre le chemin pour venir jusqu’à moi. J’écarte le roncier de mes incertitudes et balaie le terrain pour qu’il soit accueillant. Un peu moins encombré, un peu plus éloquent, un peu moins délabré, un peu plus différent. La vague de mon âme atteint une brisure. J’assouplis le moment, efface le rocher, retire doucement l’épine de rosier qui hante ta blessure, atténue l’éraflure et lisse le prés ent, réduis la démesure qui nous éloigne tant, révèle peu à peu le bout d’un sentiment. Tout juste ce qu’il faut pour évoquer en toi un désir imminent. Une envie de m’aimer rien qu’en me regardant. J’aplanis l’étendue de nos disparités. Une flamme vacille au gré d’une émotion. Au fond de ma pupille, une fenêtre s’ouvre. La lumière jaillit dans le soleil levant. Plein été sur la vie. Je t’offre l’horizon à portée de la main. Viens. janvier 2017

Je suis

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Quand j’entrouvre les doigts, la lumière apparaît. Vois-tu, j’ai la vie dure. Mais je m’égare un peu quand le noir est complet. Je ne m’appartiens plus. C’est comme si j’étais l’illusion d’une absence, une improbable prose sur le mur du silence. Je crie un peu plus fort et l’onde se réveille. Volubile et charnelle. Vagabonde et rebelle. Des mots de tous les jours et dérives verbales par temps exce ptionnel. Ils forment une écume, bouillonnante et sincère. Je ne sais pas mentir, tricher sur l’existence. Quelque part au-devant une idée de l’amour, un refrain permanent. Une note qui enfle et soulève le vent.  C’est vrai, j’ai la vie dure et j’accorde le temps. J’apprivoise parfois un ou deux éléments. Si tu sais regarder au-delà des contours, peut-être verras-tu ce qui est important. L’évidente raison de ma présence ici. Je suis ce petit rien agrémentant tes jours. janvier 2017