Tous les collages sont des créations uniques réalisées sur différents supports à partir de photos originales. D'autres matériaux peuvent être utilisés de manière ponctuelle comme pour la série Parcelles. contact: eden.copyright@gmail.com Détail collage 41x33 cm Collage sur carton entoilé 33x41cm Collage sur carton entoilé 41x33 cm Collage sur carton entoilé 41x33 cm Collage sur carton entoilé 33x41 cm Collage sur carton entoilé 41x33 cm Collage sur carton entoilé, 60x50 cm Deux collages support carton mousse 50x65 cm Série Blue experience collage sur carton entoilé, 50x65 cm Vers le printemps, série Mosaïque collages 20x20 cm et 10x10 cm collage sur carton entoilé, 35x24 cm collages sur carton entoilé, 33x41 cm, 20x20 cm et 8x10 cm collages sur contreplaqué 60x39 cm, 20x23 cm et carton entoilé 10x10 cm collage sur carton entoilé 41x33 cm collages sur carton entoilé 33x41cm et 20x20 cm collage sur carton entoilé, 33x41 cm Série Mosaïque collages sur carton entoilé 10x10...
Je m’accapare ce temps Qui n’appartient qu’aux autres Pour pallier le silence A l’insondable absence Je ne suis rien que moi Je suis sans conséquence Sans aucune incidence La brèche était ouverte Je me suis engouffrée Passionnée que j’étais A vouloir tout donner Le corps et l’âme Les bruits du cœur Qui vont avec Des bras se sont ouverts Je ne l’ai pas voulu Je n’ai rien demandé Je fus Là où l’on m’emmena Confiante et convaincue D’être ce que j’étais D’offrir ce que j’avais Je n’ai rien décidé Je n’ai rien consacré Pas fait de plan sur la comète Un peu rêvé peut-être Un peu aimé sans doute A la marge des sentiments Je caresse et j’effleure Le bon côté des choses Je ne m’empare de rien Car rien ne m’appartient Je prends tout simplement Le peu qui m’est offert Et c’est déjà beaucoup Pour affronter l’hiver novembre 2014
Un moment suspendu, l’accord de nos silences entre deux notes claires. Discrète nonchalance aux abords de l’été. La rivière s’endort, bercée par le courant. Doucement la lavande s’épanche et se répand. Une abeille me frôle, une corde a vibré, taquine gentiment nos vies ensommeillées. Tout proche, une romance. Une reconnaissance. Et la glace a fondu, le soleil est si près. Un mouvement d’épaule pour créer l’aparté. Et la grâce apparaît. Lorsque ta main égrène avec légèreté po ur mieux me mettre à nu, je vois nos ressemblances, entends mon importance et me laisse emporter. Quand ta prose parvient à réapprivoiser nos paroles perdues. Quand le grain du pollen devient suavité. Au gré d’une cadence, je me laisse conter une heure disparue. Je suis à ta portée. Le ciel a des couleurs qu’on ne voit qu’une fois. Je garderai de toi le mauve de l’instant, la brise chaleureuse au lieu du mauvais temps. Joue encore, s’il te plaît. Ne t’arrête jamais. juin 2017
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