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Affichage des articles du janvier, 2014

Arrêt sur image

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Des sillons ont creusé l’ambre de ses joues A la recherche d’autres failles, le temps fait son œuvre Problème insoluble qui s’inscrit sur le corps tout entier Année après année Fascinée par la vie qu’il traverse sans effort apparent Je cherche un avenir qui m’appartienne Qui suis-je face à tant de printemps ? ? Dans la seconde où mon regard se pose Sur son corps aux multiples empreintes Apparentes ou secrètes Je redeviens enfant Où suis-je ? Est-il père ou amant ? Dans le vaste fouillis de nos peurs enfouies Se fait entendre un dialogue insensé Le monde est à l’intérieur de nous Multiple et divisible à souhait…. Comment me livrer à cet instant ? Quand mon corps est en miettes Dans ses bras qui m’enserrent Comment figer l’amour au fil des saisons ? Coupables de nos confidences et de nos différences Nous survivons à peine dans l’ineptie du monde Marécage insondable, fin fond inatteignable Etre suprême qui nous modèle à notre insu Bien avant même la mise à nu Au tout début de notre

Physalis

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Faire de ses rêves une pure vérité Aucun mensonge ni faux-semblant Juste des vides de temps en temps Vertiges incontrôlés qui fragmentent nos jours Et nous déchirent si l’on n’y prend pas garde Encager mon amour Et l’immobiliser dans son plus bel aspect Pouvoir le capturer pour mieux le contempler Absurdité des sentiments Le regarder vieillir L’enjôler à loisir pour mieux le cajoler Dans la force suprême des années Qui ne comptent plus vraiment Fragile beauté du temps qui nous échappe Le physalis résistera au gel, je le sais Comme toujours

Reflux

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Quelque part tout là-bas septembre est votre ailleurs Cet ailleurs inconnu où je n’existe pas Balayée par la réalité de vos nuits Citadelle imprenable Portes fermées, grilles dressées Vous êtes inaccessible et d’autant plus aimé J’invente vos secrets puisque je ne sais pas Je deviens une intruse dans cette étrange vie Dont je n’ai pas les clés Je suis une adversaire revancharde et rebelle Dans une partie tronquée Où les dés sont truqués Car je reviens sans cesse malgré mes tentatives A l’endroit même où je vous ai perdu

Patience dans l'azur

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Je feuillette une à une les pages d’un mystère Dont les vers s’imaginent dans la fuite du temps Jeu d’ombre et de lumière Dans le soir qui s’invite et s’installe J’anime malgré moi nos intimes pensées Pour découvrir entre les pages De multiples trésors sous l’encre du papier A chaque ligne une aventure A chaque mot une émotion A chaque vers une écriture A chaque point une suspension Dans la torpeur d’un rêve qui ne finit jamais J’attends septembre 2013

Vagabondage

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Vague à l’âme dans la bruine du petit matin Qui nous éloigne d’une saison de lumière Songe d’été… Terre rude et sauvage Où bruissent les cigales et les criquets dorés A l’ombre trapue des chênes lièges Quand la chaleur est à son comble Je crapahute comme une chèvre Sur la rocaille du sentier Qui respire le thym sauvage et la sauge bleue Et dégringole la pente abrupte Face au mistral qui se réveille Les cailloux roulent sous mes pieds Une brindille craque quelque part Je suis loin d’être seule dans mon jardin d’été Où la bruine est si rare Où l’herbe attend toujours la moindre des rosées Pour pouvoir exister en plein cœur de midi

A mes chers disparus

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Lorsque ma page se noircit D’impressions que je vous destine Je donne à voir la teneur de mon être Vous captivant dans la saveur des mots Au gré des arabesques que j’enjolive à souhait Et invente pour vous dans le plus grand secret J’ouvre des portes d’où s’évadent nos mystères Feuille après feuille, nous découvrons nos caractères Qui s’attirent et s’opposent sans trop savoir pourquoi Correspondance errante au carrefour de nos vies Je suis sur une plage blanche Où je dépose mes empreintes Légère et malicieuse, espiègle voyageuse J’ouvre fenêtre après fenêtre espérant vous trouver Mais n’y transpire que l’absence Qui se répète à l’infini dans le miroir de nos vies Reflet absurde d’un manque qui s’opère Comment faire ? Le briser d’un geste querelleur et ravageur En autant d’éclats que de paroles tues Qui s’éparpillent aux quatre coins de ma mémoire Mais je pourrai tout aussi bien le traverser Rien que pour voir si vous y êtes encore Vous, mon homme de papier Qui connaissez mon intime m

Chien et loup

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Cinq heures, une nuit qui s’achève Il y a dans l’air un souffle qui ressemble au matin Clair- obscur  Où le cri de la chouette se mêle à celui du pinson Heure étrange et merveilleuse De l’entre-deux Quand le soleil se cherche encore De quel côté basculera t-il ? La lumière s’épanouit Dissipant les étoiles accrochées à la voûte Comme les derniers lampions d’une fête qui s’achève Changement de décor Le jour repeint sa toile au sortir de la nuit Matin après matin Magie de la nature renouvelée sans cesse Aucun ne se ressemble Et la vie peut reprendre Comme à l’accoutumée septembre 2013

Réminiscence

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Poussières vagabondes de l’âme qui s’envolent Je pense à vous un matin de septembre A l’heure où la terre s’éveille Sur fond de bleu céleste La douleur s’estompe peu à peu Touches diffuses effacées par le temps Pourtant quelque chose subsiste Tâche infime au plus profond de moi Nuance à part, rare et précieuse Qui fait de vous un tout

Arrière-saison

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Voici venir la pluie Révélant des senteurs Odeurs de terre mouillée Qui exhale peu à peu Des parfums enivrants Dans le bruit régulier Des gouttes qui éclatent   Une feuille crisse sous mes pas septembre 2013

L’odeur du blé coupé

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Fin de journée La chaleur se répand et nous colle à la peau Odeurs troublantes qui s’imprègnent Sur la chair amollie Devenue glaise humide aux senteurs musquées Effluves parfumées des essences précieuses D’un été qui s’attarde et nous fait palpiter Dans la douceur vibrante d’une odeur connue Qui surgit victorieuse D’un monde presqu’oublié Mouvement des paupières qui s’inclinent Je m’invente une sieste Du nord je passe au sud Sans bouger d’un iota Et le sucre des mûres captive mes narines D’enfant devenu grand Je m’amuse à saisir les soupirs de la terre Imprégnés de lumière De torpeur et de temps Bientôt septembre et pourtant … Le pigeon roucouleur cherche encore sa moitié septembre 2013

Réveil ...

Voilà l’été qui s’étire changeant la tournure des saisons Remisant nos angoisses à quel qu’autre avenir Dans une cage obscure qui ressemble à l’hiver Ecarter de nos vies ce froid qui nous transperce Calfeutre nos pensées et gèle nos envies Dans les sombres nuits froides qui n’en finissent plus Sous le ciel plombé d’un matin sans nuances Couleur de l’âme devenue grise Le cœur s’endolorit Verrai-je encore un jour le bleu inonder le soleil ? J’ouvre les yeux L’hiver est encore loin septembre 2013

Insomnie

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Dans la brillance extrême de mes nuits sans sommeil J'observe sous les étoiles mes démons et merveilles Sous la voûte céleste qui nous protège encore Je traduis mes cauchemars en poèmes volants Éphémères messages, papillons virevoltants Magie de l'illusion dont le rêve s'empare

L'air de rien

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L’air de rien, je suis une personne Petit être vivant parmi tant d’inconnus Qui s’agitent et palpitent A la surface spongieuse D’une planète malmenée Comment éviter la noyade? Mais les deux pieds sur terre Je redeviens quelqu’un Sur mon île déserte Unique et multiple à la fois Aimer devient universel dans le regard de l’autre Cet inconnu qui me ressemble

Légèreté matinale

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Je voyage insouciante dans ma bulle légère J’y compose des vers aux couleurs arc-en-ciel Chaque mot que j’écris me libère de vous Chaque mot que je dis me délivre de tout Même des incertitudes Belliqueuses et sournoises Studieuse impertinente sous ma plus insolente Je vous fais disparaître ravie, impénitente J’avais perdu le nord Obsédée que j’étais à vous vouloir encore Je pars trouver le sud apaisée et tranquille Magnifique soleil d’un matin de septembre Les rayons jouent sur les reflets irisés De ma bulle précieuse Variations du regard Enfin changer de prisme Il était temps Bientôt midi Juste équilibre au milieu de la vie J’y suis  Septembre 2013

Début de journée

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Fraîcheur bleutée d’un matin qui se révèle au monde Nouveau soleil, nouveau réveil Nouvelle envie, je suis en vie Je respire encore, étonnée d’être là De sentir sur ma peau des bonheurs à atteindre Et faire un pied de nez à la mort qui nous guette Sournoise et indécente Fascinante et secrète Faire de chaque jour une vie toute entière Ne pas sombrer dans la monotonie Page atone et sans surprise figée à tout jamais Sans à-coups et sans heurts Banalité de l’existence Serait-ce une illusion, serait-ce une invention De penser que la vie nous refait chaque jour ? Je veux y croire Sinon j’aurais trop peur Trop peur de disparaître dans le fatras du monde Vaste bordel organisé dans l’univers sans fin Où chacun s’imagine maîtriser la pendule Je n’ai jamais porté de montre Trop peur des aiguilles et du temps Trop peur d’être engloutie A force de compter les heures Battements de cœur qui nous sont imposés Trop peur d’imaginer La faucille qui m’attend Dans un recoin obscur du cadran qui nous brid

Sous mes doigts ta peau

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Dans l’ombre de la chambre Paupières et volets clos Je parcours imprudente la carte de ton corps Territoire inconnu, j’y puise tes secrets Petits trésors de guerre dans les plis de ta chair La pulpe de mes doigts parcourt des paysages Je glisse silencieuse sur tes monts et merveilles Révélant les frissons de ton corps découvert J’atteins des grands sommets et des vallées perdues La douceur de ta peau m’embarque à tout jamais Vers des contrées lointaines encore inexplorées Je respire ta chaleur, j’y engouffre mon nez Innocente et rebelle J’y décèle des parfums, odeurs de l’interdit Femme aventureuse Gourmande de tes sens J’explore caresse après caresse le moindre pli secret Détenteur de mille et un mystères Voilà que tu respires et soupires d’extase Ma peau ne fait plus qu’une avec la tienne Août 2013

Amours en cage

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Trêve attendue et silencieuse Dans le courant obscur de la vie Où le flot continu de mes mots Apaise votre soudaine absence Consommer la rupture à la triste saveur La mettre à jour, la mettre à nu Donner à voir et à entendre Exprimer sans tabou, sans honte et sans regret La part de vous qui reste ancrée en moi Coquillage tenace incrusté au rocher , Vous m’avez tant appris, tant lue et tant donné Dans ce périple incertain semé d’embûches et de mystères Que j’ai voulu tracer, cachée tout contre vous Aucune promesse de lendemain Aucun avenir Rien Et la peur s’agrippe au bas du ventre Créant le vertige près d'un gouffre sans fond Peur ancestrale de vous perdre à jamais Votre regard d’acier me le faisait penser Et vos silences aussi Transperçant mes prunelles troublées par l’émotion La vôtre où était-elle ? Je n’ai jamais trouvé malgré tous mes efforts Mon cœur devenu pierre, ravagé par les flots Que va t-il en rester ? Vague incessante qui vous rappelle à moi Comment vous oublier

Errance

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Le crayon glisse sur le papier Eternelle esquisse d’une histoire sans fin Qui s’imagine au gré de vos silences Je réinvente à travers vous Un bonheur fulgurant qui m’a laissée sans voix Aucune porte de secours Goutte à goutte je distille mes mots Réanimant ainsi mon rêve dérisoire Lettre morte au destinataire absent Issue fatale de notre amour défunt Qui s’éparpille dans un fracas soudain Je compose une suite légère Correspondance étrange au parcours incertain Qui se perd dans l’errance d’un discours amoureux Le temps finira bien par effacer nos traces Je voudrais bien y croire Mais la vie nous imprime à jamais Des idées folles plein la tête et le cœur Reviendrez-vous un jour ? Je veux y croire encore Août 2013

Fin de saison

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Dans la douceur de l'été qui s'enfuit J'ai posé mon regard ailleurs que dans le vôtre Le temps de me défaire et de me reconstruire Pensée après pensée Baiser après baiser Pour conjurer le sort de vos lèvres absentes Et changer d'horizon sans fracas ni tourmente Sur la pointe des pieds j'apprends à oublier Ce pourquoi je vous ai tant aimé Août 2013

Le sens de l'éphémère

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Balancés dans la tourmente des jours à venir, le temps nous presse et nous agresse. Qui sera le premier dans cette course folle, concurrent de chacun et de tous à la fois ? Nous sommes des relayeurs, adversaires improbables d'une vie qui défile. A chacun de passer son témoin sans provoquer la chute. A chacun de livrer son message sur terre. Le jeu est inégal. L'hécatombe est totale, la vie nous est fatale. Mais il y en a toujours un pour attraper au vol dans un élan suprême, la part qui lui revient.

Correspondance

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Lettre d’amour contre billet d’humeur, écrire est devenu tout un art. C’est un déshabillage prudent ou éloquent, des fenêtres qui s’ouvrent, des portes qui se ferment. Des lumières qui s’allument et d’autres qui s’éteignent. Mots avides de promesses. Un jour bientôt… je suis très occupé…oui, oui, je vous rappelle…oui, oui, je lis vos mails. Et les pages s’entassent, livrées à mes  pensées. L’écran devient chargé d’une expression rebelle où je refais le monde par faute d’être aimée. Je crie, je pleure, je vitupère. Je tatoue votre absence tout au creux de mon ventre. Je ressasse vos mots quand ils émergent enfin d’une contrée lointaine. Je les dépèce et les dévore, jamais tout à fait rassasiée de cette denrée rare qui s’offre à la lecture. Je recompose et je disperse. Je décortique et reconstruit le puzzle d’une toute autre façon. Vos écrits incertains me troublent au plus haut point. Ils sont bourrés de tout et de rien à la fois. Savoir donner sans se reprendre… Où est ma vérité da

Couler dans tes yeux ...

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Me faire fontaine dans le bleu irisé Où je voudrais encore plonger Elan non calculé dans l’été qui s’étiole Où suis-je dans le vaste univers ? Dans le grand océan où je me suis jetée ... Et des milliers de gouttelettes Eclatent sur le bord de tes cils Comme autant d’artifices Amour qui s’invente et se perd Amour qui se refait sans cesse Je te grave pensée après pensée Syllabe après syllabe Sur mes pages désertes Rien ne disparaît tout à fait

Passage

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Quelques mots balancés dans la vie Au hasard des saisons passagères De simples vers semés au vent Histoire de se sentir vivant J'ai déposé mes deux empreintes Dans l'inconnu d'autres contrées Je crois que j'ai eu froid De ne pas vous trouver Ici ou là mais maintenant Quelques mots jetés à terre Pour bousculer nos existences De simples vers semés à temps Pour voir passer d'autres saisons Et faire pousser dans ma mémoire De l'amour à foison Toujours, toujours L'autre est devant qui m'attendra Toujours, toujours L'autre est devant, restons vivants.

Apprentissage

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Jour après jour, trace après trace L’existence rétrécit L’horizon s’amincit Imprimer sa marque d’une manière ou d’une autre Courir sur la page blanche, débrider la machine S’enivrer de l’infime qui s’attarde sur la saveur des mots Courir à perdre haleine Et retrouver le temps perdu dans les contrées lointaines Où j’avais disparu Parce qu’un jour sans trop savoir pourquoi J’ai oublié qui j’étais Ne plus marcher dans vos pas

Exposition

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A corps perdu dans ma folie Un bout de toi qui me poursuit Un peu de peau qui s’abandonne Rêve éphémère que tu jalonnes Accord perdu dans tes pensées Les mots défilent sans s’arrêter Lignes effacées de ma mémoire J’invente une fin moins dérisoire A bouche aimée dans mes secrets J’expurge mes derniers péchés Je papillonne et j’obtempère Je démissionne et je te perds A cœur ouvert dans ton silence Je n’ai trouvé que ton absence Lourde et tenace, indifférente Incontrôlable et lancinante Oui, c’est à vous que je dis tu Les rimes s’emmêlent vaincues A cause de vous je me suis tue Aujourd’hui, c’est la mise à nu Août 2013

Traces

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Le temps s’étire à perte de vue Laissant derrière lui Des lambeaux de souvenirs C’est comme un rêve inachevé Après lequel je cours sans cesse Sans jamais vous atteindre J’aurais voulu vous dire je t’aime

Cristal

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Frisson dans le petit matin transpercé de soleil La vie nous joue des tours sans qu’on s’en aperçoive Et le jour qui se lève recèle des mystères Que je n’ai toujours pas compris Face au vent, je défie les nuages Presque invisibles dans le bleu qui s’étend Jusqu’au bout de vos yeux Pas une larme des vôtres Les miens ont bien assez pleuré pour deux Août 2013

Perplexité matinale

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Réveil incontournable dans le petit matin Qui égrène dés l’aube son chapelet de secondes En extraire la saveur et l’odeur Et cesser d’en découdre telle une Pénélope Dont les doigts sont usés A force de rêver à l’autre qui n’est plus Jour et nuit s’entremêlent Sur l’écheveau d’une vie qui perpétue Le souvenir du disparu Au fil du temps qui passe Nébuleuse mémoire, labyrinthe improbable Où les pensées s’affolent et se dispersent En manque d’oxygène, j’ouvre la porte N’importe laquelle Août 2013

Impressions

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Dans la pâleur automnale d'un été avorté, j'ai pensé à vous Improbable rêve dont je me pare Relique incertaine où les tabous demeurent Octobre 2013

Vague à l'âme

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