Dans la course d’un jeu Une odeur de lavande Mes narines ressentent L’indicible à l’œil nu La lumière inventive Poursuivait mon palet Les murs se délectaient D’un bleu omniprésent
Vitesse inhabituelle Le temps s’est emballé Le rythme s’accélère et je n’ai plus de prise Des mots, des sentiments Des lignes trop chargées Des trajets à refaire Des rencontres floutées
Pas de vague inutile Pas de mots si ce n’est Ce flottement précieux Qui dure entre les lignes Ecouter la blancheur D’une page insoumise Soupir Impair et manque Le volet a gémi Une plainte lascive Eteindre la radio Appréhender le sens Et fuir avec le vent
Vois-tu ce que je sens ? Ça grouille dans mes mains Sens-tu ce que je vois ? Ça pulse à l’intérieur Mes soupirs en fusion Je refais le puzzle Et ne ressasse rien