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Affichage des articles du octobre, 2014

Teintes forestières

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J’ai noyé mon dernier regard Au fond d’un kaléidoscope Où s’embrasait un ciel d’automne Les couleurs étaient belles Imprégnées de lumière J’ai saisi mon pinceau Estompé les frontières Entre le chaud et froid J’ai regardé les feuilles S’envoler à tout va Dans l’allée dénudée Tourbillons et volutes Chutes légères et silencieuses Ramassis des beaux jours Sur la terre accueillante Où souffle un air d’octobre Au parfum de châtaigne octobre 2014

Attente entendue

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La terre a son langage, les saisons se déclinent Et le soleil là-bas, s’incline derrière un horizon cendré Pourtant ma fenêtre est au bleu Un bleu plus vif qu’un ciel d’été J’ai rêvé mes couleurs à travers l’objectif J’ai recueilli les signes d’une fin de saison Mêlant le pur azur au pourpre de l’automne Dans le champ verdoyant, la marque d’un printemps Celui qui nous verra résister à l’hiver Comme des gamins pressés de toucher au bonheur Ailleurs octobre 2014 

La couleur pourpre

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Sentir contre l’écorce le pouls de la nature Qui palpite à tout va et fait vibrer la terre Odeur d’humus et de fougère Bruits d’ailes dans les arbres Les feuilles dansent une dernière valse Papillons rougeoyants Dans les faibles rayons L’une d’elles suspend son vol Entre deux courants tièdes Avant de se poser sans précipitation Sur le sol encombré d’ocre et de mordoré L’attente a quelquefois du bon Vivre l’automne en harmonie Partager les effluves, les teintes chatoyantes Dans un même regard, une même attention Et coule la passion des jours qui nous sont chers Bientôt je te retrouverai octobre 2014

Ciel d'octobre

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Les nuits s’étirent jusqu’à la lisière Des grands froids à venir Pour l’heure, l’été traîne en plein jour Sous un ciel clément aux douceurs avérées Mon bleu contre ton blues aux portes de l’hiver J’exhume mes plus belles nuances Accroche mes fragrances à tes vers en suspens Ton regard porte au loin les reflets de mon art Les couleurs rejaillissent dans notre azur commun Comme un feu magnifique dénué d’artifices Légèreté des corps à l’innocente nudité Dévoilant leurs quatre vérités Ensemble nous irons d’un été à un autre Au mépris des distances et des premiers frimas Regarde comme il fait beau Dans notre arrière-saison octobre 2014

Bleu partagé

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Le bleu m’a consolée de tant d’incertitudes La vie est une histoire complexe Dont il faut éviter chaque complication Inutile encombrement D’une mémoire débraillée Ma peau n’est plus la même Je colmate les brèches A coups d’amour et de je t’aime Chaque mot se cisèle Sur ta coupe déjà pleine Nous n’avons plus le temps Des sentiments friables Tu veux m’être agréable Fini l’inopportun, superflu dérisoire Je m’adresse à tout va A tes meilleures années Tes rendez-vous secrets enfin illuminés Tes amours tendres et sauvages La part obscure de toi même Je m’adresse à la vie Vibrante libellule Posée en un endroit Où la sève circule Virgule colorée Apposée octobre 2014  

Passionnément ...

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Confusion des idées Rassemblement du corps Profusion en un point Le centre qui me tient Et me soutient Un rideau de cheveux Contient mes certitudes Une question d'habitude De repli intérieur Quand la vague ramène D'anciennes sensations J'écume sur la berge Clapotis salvateurs Sur le sable mouillé C'était l'été dernier Quand le temps s'étirait Au bout de l'horizon Et les bras grands ouverts Je courais sans limites Happée par l'indigo Des ombres enchantées Qui traversaient le ciel Retenir ta présence Multiplier mes chances Accorder nos nuances C'était écrit Devenir de nos mots Dans un champ de visions S'étirant à perte de vue J'ai reconnu ta trace Au milieu de mon ventre Te retenir encore un peu Beaucoup, passionnément octobre 2014

Romance

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Un élan vers le haut Le ciel et ses attraits Un ange passe Récitant des poèmes D'une étrange beauté C'est le mien Mon ange à moi Celui de chaque jour Allumant mes amours Ultime messager Un jour m'a décoché Une flèche en plein cœur Dans un geste enchanteur Un charme fou cet ange Douce mélancolie Sur son visage tendre Mon ange est un poète A ne pas s'y méprendre Je donne et je te prends octobre 2014

Sieste

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Il y a des rêves qui méritent d'être saisis Fusion du réel et de l'abstrait Une pose alanguie chair contre cuir Souplesse des peaux qui se frottent Blanc contre havane Sous le voile éclairé Intimement offertes Paradoxe charnel Cacher et dénuder Pour laisser deviner Donner à voir sans laisser voir Tout un imaginaire Aléatoire étude Nimbée d'une douceur Essentielle et subtile Echappées temporaires Où l'esprit vaque et divague Aucun doute C'est toi sous mon fantasme Mon songe inabouti Je lève l'interdit Tabous dévastateurs Empêcheurs d'amour Castrateurs de désirs Inassouvis Lâchés au vent Par un jour de ciel bleu Essaimé de nuages Octobre et sa belle saison octobre 2014 

Corps et âme

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Je me laisse envahir par la lumière J’attise les oranges, les teintes mordorées L’automne est là Surenchère des beaux jours Le bleu s’anime par-delà les nuages Et mon corps attiédi S’imprime dans l’espace Qu’il est bon d’être soi Pour mieux offrir à l’autre Ses convictions intimes Ses échappées secrètes Je suis prête A t’aimer, te chérir Et te surenchérir Quand ma peau survoltée Comble les incidences De mon appartenance De toi à moi De toi en moi Quelque part je rejoins Les meilleurs lendemains Octobre me convient Dans son plus bel aspect Celui des réjouissances Des grandes espérances Ma jouissance est la tienne Plus rien ne me retient Sous la caresse tendre Quand tout mon corps se donne Et s’adonne Volupté de tes sens J’invente une présence Pour conjurer l’absence octobre 2014 

Le corps dévoilé

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Je languis et m'alanguis Poignée de gris sur un drap blanc Mes tableaux suspendus Rectangle crème nommé chambre Libérée de tout, provocante à souhait Dans l'instant suggéré Où es tu tandis que je délivre Le pourquoi de ma peau ? Tourbillon de tes mots Ardents sur le papier Je brûle d'impatience Quand il faudrait l'attente C'est toi que je contiens Je me fous des amants Qui n'ont jamais su dire Et n'ont jamais su prendre Je te veux tout entier Présent et imparfait Le futur attendra Pour nous cueillir ensemble Au centre de ton lit Où j'ai laissé mes traces Tenaces octobre 2014 

L'infinité du bleu

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Un bleu tranchant parmi les ocres J’accumule et j’entasse les couleurs estivales Pour ne pas succomber Dans le froid de l’hiver Sous le ciel alourdi par le gris des nuages Je tente une évasion Par un petit matin où flotte une atmosphère D’une infinie douceur J’embarque sans hésiter Puisant mes vérités dans l’entre-deux L’indéfini et le possible Sur la toile nocturne constellée de mes mots Comme autant d’astres étincelants Millier d’étoiles s’échappant d’un esprit voyageur Et rêveur Souvent tu me rejoins pour me prendre la main Je suis loin d’être seule Je compose avec toi Je fais de ta matière des poèmes d’amour Où je ris de l’hiver et de ses mauvais tours octobre 2014 

Matin d'automne

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Soudoyer le silence afin qu’il me murmure Les échos d’un matin assombri Dans la douceur humide et pénétrante D’une pluie automnale Perception aigüe du temps qui passe Au rythme incessant des gouttes Qui viennent s’épancher Sur la terre engorgée Tic-tac, tic-tac Font-elles en éclatant Bientôt 7 heures Le jour n’est pas si loin La nuit déverse son trop plein Dans la gouttière en zinc Bruit de ruisseau, de clapotis Le ciel est d’un bleu sombre Le premier coq chante au loin La vie s'annonce Et la pluie bat son plein Au premier coup d’horloge Le noir déteint encore Sur les murs endormis octobre 2014 

Recueillement

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J’attends Sous la voûte de ton regard J’entends le bourdon de tes mots Dans l’ombre de la pierre Muette octobre 2014

Alliance

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Tes doigts, ensemble par cinq rejoignent les miens. Accepter l’offre et la demande dans nos mains confondues. Ton souffle tiède près de mes lèvres. La pulpe de ta bouche m’attire en ton domaine. Tes doigts, un à un parcourent l’intimité d’un territoire. Collines et plaines alanguies, coteaux escarpés, failles sombres et intimes. Tes doigts se prélassent sur ma peau épanouie. Ils hésitent puis repartent au gré des profondeurs et des puits de chaleur. Ceux qu’on garde secrets. Chut, le silence nous cueille dans la nuit, prêts au rêve commun. La parole inutile et de toi plein les mains. octobre 2014

Le souffle des poètes

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Le souffle dans ta main La parole devient Une errance en plein jour Un rêve inachevé Une suite attendue C’est de moi dont tu parles Dans tes chuchotements C’est de moi qu’il s’agit Sur le quai d’une gare Je m’égare Nuage et vent Soleil dissident Je t’imagine cheveux au ciel Dans une transparence Une légèreté inaccoutumée Je ne suis que fragrances M’évaporer au loin Dans tes bonheurs successifs Il y a toujours un train Un amour, une gare Quelqu’un qui vous attend Ou vous laisse partir Agitons nos mouchoirs Au temps du désespoir Des tristesses sans fond Et sans trop de raisons Il y a toujours un souffle Un murmure permanent Qu’il suffit d’écouter Comme on écouterait Venir le temps qu’il fait Et la vie ralentit octobre 2014

Sans titre

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Se bercer des dernières illusions Caresser l'improbable Le fragile, l'éphémère Je vadrouille à n'en plus finir Dans les méandres d'un possible Je collectionne les reflets Au pays des miroirs Pour débusquer ma vérité Quelque part un regard Un autre que le mien octobre 2014  

Echos nocturnes

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Douceur d’un soir aux tendres orangés Au loin une guitare gémit De façon électrique Fête annuelle au village Distorsions sur fond de percussions Le ton monte et disparaît dans les feuillages La musique voyage Puis l’averse survient Mouvements dans la foule La grêle éparpille les derniers bruits de voix Créant une incidence Instant de courte durée Encoche dans la vie Le tumulte revient dans l’air rafraîchi Ambiance nocturne Une fusée traverse l’épaisseur du temps Avant la levée des lampions Sons de cuivres, rythme endiablé La fanfare s’anime Emmène un défilé aux couleurs bariolées Artifices et cris d’enfants Confettis Un rituel, un passage Un sourire à l’automne Les châtaignes craquent sur la braise Avant de réchauffer le bout des doigts octobre 2014  

Sans titre

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Je m’accorde ce temps qui me devient si cher Je me mets à rêver plutôt que de penser Je choisis d’oublier le sérieux quotidien Pour ne plus rechercher Le pourquoi du comment Je crois apercevoir entre mes yeux mi-clos Ta fine silhouette tout au fond du couloir Bien sûr, je fais semblant d'y croire Prélever un moment du temps qui est le tien octobre 2014

Question

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Ça ressemble à quoi la fin Est-ce le début que j’attendais ? L’abeille noire solitaire Cherche un abri pour la saison Butiner quelques fleurs Tardives du jardin Avant les premiers vrais frissons Abandon Au beau milieu d’un océan de feuilles Rousses effigies d’un automne en question Signes avant-coureurs Nudité hivernale La peau est porcelaine Aux fins filets bleutés Veine fragile à la lisière du cou Mon sang palpite Et ma peau s’étourdit De brèves sensations Vibrations Dans l’air environnant J’en appelle à moi-même Pour rejoindre le cours Du temps qui se déplace L’existence est loin d’être une ligne droite Et les fins sont parfois des débuts octobre 2014 

Iris

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Entre nos deux regards se kaléïdoscopent Nos impressions diverses S'impriment des moments communs Sur la rétine ouverte Demeurent tes couleurs habitées par les miennes Accouplement subtil pour un moment unique L'horizon se partage Et mon œil retient Tes nombreuses facettes Dans mon propre reflet Quoi qu'il advienne Ma vision est la tienne octobre 2014 

Réplique au poète

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Fourrer ses idées noires dans l’enceinte d’un temple Où se recueillent incultes des ombres aériennes Je suis moi avec toi sous la voûte du temps Holastique mémoire d’un tout qui nous ressemble Je rassemble les dés pour les jeter plus loin Sur la pierre assombrie marquée à tout jamais Tirer à coups perdus pour ce qui nous assemble Alimenter nos rêves d’une belle élégance Ensemble en la minute Exquise et aérienne Il faudra bien que j’y parvienne octobre 2014 

Esquisse

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Regard criant ses vérités Je joue à pile ou face Je compose ingénue Mon portrait dans la glace Reflet du temps perdu Je creuse mon empreinte Façonne une attitude Abritant mes mystères Pour laisser quelques traces Dans un carnet d'études A l'amoureux qui passe octobre 2014  

30 septembre

S'abandonner à la lumière du jour Frôlements sur un tissu de peau La brume apaise le regard Rétrécit l'horizon Varie la perception Le front contre la vitre La parole embuée Je laisse aller le temps Au fil de mes pensées Nudité de l'âme Peu à peu dévoilée Le corps soupire en aparté Quelque part il existe Un secret bien gardé Une illusion de soi Un reflet automnal Sur le miroir ancien Piqué d'imperfections Défaut de tain dans le matin Courbe insolente Sur le papier teinté Modelé par mes soins J'aborde mes contours A la vie, à l'amour A la rituelle absence Ponctuant ta présence septembre 2014 

De rêve en réveil

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La soie de ta peau respire sous mes doigts Je t’écris des poèmes en forme de pétales L’anémone du Japon fleurit à profusion L’automne est sa saison Entre le mauve et le rose Elle s’adonne au jardin Par touches délicates Une pensée pour toi Dans le petit matin Un ciel ennuagé Grisaille et cendres Mais j’attendrai dans la fraîcheur Les rayons d’un soleil Qui réchauffait les cœurs Il fut un temps Ce temps qui nous parlait De douceur et d’amour De l’aube jusqu’au soir Quand le soleil couchant Ravivait nos espoirs D’une terre enchantée Où s’ancrait notre histoire Septembre 2014 

Arrière-saison

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Beauté d’un matin Dans son simple appareil Le ciel à nu, bardé de rose Tant de monde là-haut Voyageurs hors du temps La vie se pose En gouttes scintillantes Sur l’herbe évanescente Premiers frissons Dans l’automne naissant Fugace solitude Au milieu du jardin Je pense aux lendemains Aux premières gelées Qui craquent sous les pas Mes mains sont déjà froides Dépouillées de l’été A la chaleur bienfaisante Aucun retour possible Dans le soleil levant Le monde tourne à perdre haleine Et moi je suis dedans Toupie humaine involontaire Je tente un geste salutaire Enrayer la machine Glisser le grain de sable Pari inévitable Au milieu d’un désordre infernal Je choisis l’impossible La faille dans le temps Une autre dimension Dans le jour qui se lève Respiration dans l’heure suspendue Je m’accroche à mon rêve Et m’accorde une trêve septembre 2014 

Refuge

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Dans l'antre familière Résonne un bruit de paix Une brève aventure Aux teintes de la Sûre Où mes mots se déversent Je m'abandonne enfin Je ne retiens plus rien Je suis une incidence Une belle évidence Une apparition tendre Une faille entrouverte Ma belle découverte septembre 2014  

Aubade

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Jour après jour je deviens femme Mon ventre se souvient D’un bonheur en cascade Merveilleuse escapade Eclats de rire Et tiédeur automnale Surgit un souvenir Image persistante Où s’abritent nos sens Je recueille la vie Qui émane innocente De ton être émouvant Offert dans sa beauté Chaque douceur Chaque aspérité Devient une romance Un voyage au long cours Dont je suis les contours Et chaque découverte Est un bonheur en soi Une offrande à l’amour Confidence pour confidence Je t’accueille en mon tout Bien au-delà des apparences Je suis au beau milieu du monde Sortant de la pénombre J’irradie en mon centre Bienheureuse et sereine Je n’attends rien Je ne demande rien Je suis entre tes mains Et mon corps t’appartient Septembre 2014

Echappée

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Incidence Sur un parcours Sans importance A l'origine La vie est un nuage Une tendre évanescence Dans un bleu océan Où l'azur se reflète Les volutes du temps Nous rappellent d'aimer Souvent Sans trop chercher Sans vouloir tout comprendre Ni savoir tout apprendre A prendre et déguster Un rêve à consommer Un fruit mûr cajolé Adoré, contemplé Offert à des caresses Objet de nos désirs Fascinante trouvaille Trésor inexpliqué Et pourtant si fondé De ton corps à mon âme De ma peau à la tienne Je suis Bien au-delà des apparences Je possède un bonheur Tout au creux de la main Qui m'habite sans peur Et palpite en mon seing septembre 2014

Ardennes

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Traînées de brume à travers la fenêtre L’aurore achève son parcours Dans la fraîche rosée d’une prairie en pleurs La maison a des bruits familiers Tandis que l’heure s’égrène Aux huit coups de l’horloge Grincement sur le parquet Sous la plante des pieds Légers La lumière prend son temps Diffuse et apaisante Silence Ombre et lumière Sur l’épaisseur des murs Tableaux vivants Parmi les souvenirs La demeure a un cœur Je l’entends battre à chaque pas La demi-heure passe Je hume les odeurs Le front vers le soleil Je suis son ascension Dans un paisible azur Qui perce les nuages Un bonheur à portée de main Peu de choses pour l’atteindre Une tendresse pour la vie Etoile filant vers un bel avenir Peu de choses pour étreindre Le meilleur de soi-même Lorsqu’on regarde à l’intérieur Un sourire esquissé Une invite à l’embrassade Je m’égare Non, je suis où je dois être Au beau milieu d’une évidence D’une affaire entendue Saturée d’affection La vie prend son tourn

Féminin

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Trace tranquille Equilibre Plante et chair Comme deux sœurs côte à côte Mystère et féminin Au cœur du monde Le corps a pris racine Une montée de sève Un désir organique Un signe une origine  septembre 2014

Dédicace

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Souvent le monde est de travers Il faut trouver les lignes Celles qui vous emmènent De recto à verso Rectangle blanc sur l'infini J'en conviens Je le garde pour toi septembre 2014 

Influence

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Parfois je me demande Si la courbe du temps Fléchit du bon côté J’inverse les aiguilles Je griffonne et j’écris Quelques lignes jetées Comme une arrière-pensée Sur un papier de soi septembre 2014

Pièces

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Le nez contre la vitre, je vole en mille éclats Le ciel est un puzzle fait de bleus nuancés Les pièces s’éparpillent sur la toile tendue Je compose un azur sous un nouvel aspect Chaque rêve a sa place, chaque jour a son dû Son lot de conséquences De trésors attendus Bienvenue A chacun son miroir Son morceau d’éternel Sa part de circonstances Sur le verre acéré Aux reflets permanents septembre 2014 

Les galants passagers

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Les galants passagers découvrent les sentiers D'une nature prospère sous un soleil d'été Ils débordent souvent d’intentions malicieuses En déversant des flots en forme de poèmes Les galants passagers usent un coin de mystère Et soulèvent curieux le grand voile assombri Pour arpenter gaiement des terres accueillantes Des mots doux plein la bouche A la saveur de miel Les galants passagers remontent les courants Ravivent les eaux troubles délaissées par le temps Comme si c’était avant Ils s’immergent heureux dans les beaux sentiments Bonne fortune bon cœur Ils savent déclamer des phrases enguirlandées Douées d’accords et de rimes Les galants passagers disparaissent parfois En laissant quelques traces Des points de suspension semés sur leur parcours Pendant un court séjour Mais il y a aussi ceux qui manient la lenteur Pour dessiner un jour une part de bonheur Sur la carte du tendre, un voyage au long cours Et quelques mots d’amour dispersés çà et là Les gala

Carré bleu

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Les petits matins s’exposent en douceur Ils s’allument dans des teintes pastel Pour énoncer les promesses du jour Arrière-saison, la tiédeur sur les peaux L’été au goût de sel demeure La fenêtre est un grand océan Par-dessus l’horizon Je regarde passer un grand cormoran blanc En forme de nuage Aucun doute Dès l’aube la vie est un voyage septembre 2014 

Envers et contre tout

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Des vers en théorie sur le papier couché Mon regard t’allume sous les meilleurs auspices Je me suis éloignée du bord du précipice Loin des idées refaites et des rimes parfaites Des vers en harmonie sur ton front ébauchés J’essaie de distinguer notre réalité Qui nous rassemblerait le temps de partager Des moments inventés au gré d’une fredaine Légère et avenante Il n’y a pas à douter et rien à redouter Brassons l’humanité sous un ciel apaisé Trouvons la juste cause Le bon point d’arrimage Réanimons la chose comme un heureux présage Une belle aventure tracée selon nos souhaits Fini les dérapages La route est belle et large Des vers en alchimie avec des sentiments Une douce affection Une tendre passion Vivons entre les apostrophes Amusons nous à faire traîner Les points de suspension Comme ça pour le plaisir et la saveur de l’autre Encore tant à aimer mais sans se fourvoyer Prendre la bonne issue Condamner les sorties Incertaines et truquées Sinon c'est pas

Quand tout devient noir...

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Quand tout devient noir... Désespoir des sens Tendre son regard Les battements en suspens Vers un cœur en éclats Le verre te va si bien septembre 2014