Ciel d'octobre

Les nuits s’étirent jusqu’à la lisière
Des grands froids à venir
Pour l’heure, l’été traîne en plein jour
Sous un ciel clément aux douceurs avérées
Mon bleu contre ton blues aux portes de l’hiver
J’exhume mes plus belles nuances
Accroche mes fragrances à tes vers en suspens
Ton regard porte au loin les reflets de mon art
Les couleurs rejaillissent dans notre azur commun
Comme un feu magnifique dénué d’artifices
Légèreté des corps à l’innocente nudité
Dévoilant leurs quatre vérités
Ensemble nous irons d’un été à un autre
Au mépris des distances et des premiers frimas

Regarde comme il fait beau
Dans notre arrière-saison

octobre 2014


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