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Affichage des articles du octobre, 2015

Si tu savais ...

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Si tu savais combien j’ai attendu Amoureuse de tout Patiente et silencieuse J’ai attendu des heures Délicieuses et sans fin Et j’ai rongé mon frein Dans l’espoir incertain D’aller à ta rencontre Au moment idéal J’ai attendu les yeux fermés Me laissant emporter Par la première pensée Nébuleuse et secrète Le temps glissait sur moi J’ai nommé mes désirs Dans la douce latence Des jours en devenir J’ai attendu les bras ouverts Le cœur offert Le moindre de mes pores Captant l’inespéré Buvant chaque syllabe Du monde en mouvement J’ai attendu sans distinction Le meilleur et le pire La tristesse éphémère Et l’écho de nos rires Pourvu que tu sois là Le jour où je pourrais Avoir besoin de toi octobre 2015

Flétrissure

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Ce qui vient à faner Ne repoussera plus Dans le jardin d’automne Une rose murmure Ses dernières sensations Pulsations Le poids du temps Sur ses pétales J’écoute Le son fragile du cristal Quand la goutte limpide Atterrit sur le sol L’eau se met à briller En milliers d’arc en ciel Comme autant de pensées Qui volent et s’évaporent Ce qui vient à mourir Ne revivra jamais La rose va flétrir Pétale après pétale Il ne restera plus Qu’une idée surannée Une image très pâle Peut-être un peu froissée octobre 2015

Le bruit du vent

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Les mots gonflent la voile de mes idéaux J’invente et j’imagine, compose avec le vent Je voudrais faire simple mais tout est compliqué Le vent crée des tourments, la feuille tourbillonne Profite des courants J’ai beau cadrer, rien n’est tout à fait droit J’ai beau crier, personne ne m’entend Juste le bruit du vent qui souffle et se répand Sur des terres asséchées et creusées par le temps Qu’ai-je perdu, qu’ai-je gagné Le bruit de ton silence Qui martèle en cadence chacune de mes stances Qu’ai-je entendu quand je ne savais plus Quelle était la distance entre deux de nos mots Disparus Quand la terre a perdu Sa vie, son abondance Je ne percevais plus Que ton souffle entêtant Et puis Le bruit du vent dans ton silence octobre 2015

Je suis

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Je suis  Comme l'arbre solitaire Aux branches dénudées S'étirant vers le ciel Je cherche un sens  Sur cette terre Quand arrive l'automne Et qu'il ne  reste rien Des voluptés d'hier Comment sera demain Lorsque la vie n'est plus Qu'un long frisson Qui se prolonge Sur la nervure du temps La pluie devient sanglot Le vent pénètre sous la peau Le regard embué J'essaie de traverser Les brumes du matin Rien n'y fait Le jour sera chagrin L'arbre tremble Et j'ai froid dans le dos octobre 2015

Mauve

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Les nuits d’été ont des reflets Qui caressent la mer Envoûtante et secrète Plonger dans les remous Gagner les profondeurs Pour y pêcher le bleu Un bleu particulier Une toile où les cieux Se mêlent au courant Pour y chercher la vague Mystérieuse et discrète Une voûte où les dieux Peignent un idéal Les nuits d’été ont des couleurs Qui enchantent les yeux Une envie d’aller voir Là-haut sous les étoiles S’il existe un moyen D’interrompre le temps Et de calmer le vent Qui souffle quelquefois Sur la morte saison Garder l’été en soi Les étoiles et le ciel Le mauve d’un coucher Saluant le soleil octobre 2015

Partir

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Partir vers cet ailleurs Me frotter à la vie Quand s'ouvrent les frontières Du corps et de l'esprit Et que le bleu du temps M'anime et me poursuit Aller à la rencontre De cet autre-moi même Qui souvent me contemple A travers le reflet De nos coïncidences Défaire le carcan Qui m'empêche parfois De me perdre au-delà Des simples apparences Trouver la différence Etre ce que je suis Et un peu plus aussi Partir vers cet ailleurs Pour apprendre à grandir Et atteindre qui sait Une autre vérité octobre 2015

Caresse

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Ma chair a palpité Sous l’effet de ta main Tu as jeté les dés Sur la trame vivante De mon corps où s’inscrit La volupté troublante De tes arabesques Mon sang n’a fait qu’un tour Pas besoin de détour Ma peau t’était offerte Comme si j’étais à toi Je ne faisais plus qu’un Avec le temps Mêlée aux éléments La chaleur de ta paume Diffusait les arômes De nos corps réunis J’en ai pris la substance Au beau milieu du lit L’automne me disait Que tout était fini Et qu’il était grand temps D’aller rêver ailleurs Je ne pouvais défaire Ta main de mon corsage Que tu déboutonnais Alors qu’il faisait beau Ta main belle et légère Comme un heureux présage Pour conjurer la peur D’être un jour solitaire Faire naître la couleur Sur la pente perdue Où crèvent les souvenirs Ma chair a palpité C’est vrai je me retiens De ne pas divaguer Lorsque tout m’appartient Ta main sur mon visage Et mes yeux dans les tiens octobre 2015

Grains de temps

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Quelques mots chuchotés Jetés à l’envolée Vers le soleil levant Des mots tout frissonnants A peine révélés  Ebauchant doucement Une pensée naissante Légère et apaisante Qui plane et se dépose Du bon côté des choses Sous mes pieds La vie fourmille d’impatience Dans le ciel Le bleu d’un idéal Et dans l’air Une fraîcheur nouvelle Au parfum automnal Quelques mots parsemés Qui égrènent le temps Aux tout premiers instants Quand la terre se réveille Et secoue son échine Un peu plus dénudée Qu’elle ne l’était hier Ainsi au creux des jours Se façonne l'hiver octobre 2015

Toile

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Je tisse le moment Lui donne de l'ampleur J'apporte une couleur A l’indicible Au transparent Patiente et résolue Je m'applique à l'ouvrage Qui sait J'attraperai peut-être Entre deux de mes fils Un morceau d'éternel octobre 2015

Ciel d'été

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J’ai puisé la lumière A la source limpide D’un regard éphémère J’ai demandé au vent De me laisser du temps Je voulais profiter Des bontés de la vie Trouver la plénitude Glisser dans le courant Pour découvrir enfin La charnelle beauté D’un désir assouvi Mais la terre a tourné Les saisons ont passé D’un regard il me reste Le bleu d’un ciel d’été octobre 2015

Souffle d'ailes

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Voilà  Dans l’azur un envol La lumière est ailleurs Le bleu s’évanouit Au loin à tire-d‘ailes Il ne deviendra plus Qu’un point gris dans le ciel L’automne me dénude Feuille à feuille dans le vent L’automne a le goût de la cendre Là, sur le bout la langue Un souvenir comme un regret Un départ à jamais La grue étend ses ailes Et moi je suis au sol Je martèle mes vers Comme un dernier trésor Avant de ressentir Le vent venu du nord Je prépare l’hiver Dans l’azur un envol Comme une signature Une marque du temps Je change d’altitude Je panse mes blessures Avant de disparaître Sous le blanc d’un nuage Mourir et puis renaître Vierge de tout bagage octobre 2015

L'infini de la nuit

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Quand la nuit m’ensorcelle M’emporte dans sa traîne Je divague et je rêve Je cours sur des chemins Qui m’étaient interdits Je m’invente une vie Bâtie sur mes chimères Quand ta voix m’interpelle Venue du fond des temps Je me dis que peut-être Tu existes vraiment Ou bien ne serais-tu Que le fruit d’un mirage Une trouble vision Au cœur de ma passion ? Quand l’illusion opère Je produis de mes songes Des vérités premières Je fais d’une utopie Un possible infini octobre 2015

Octobre

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La terre se déshabille La fleur devient frileuse Privée de ses pétales La lumière est si pâle Nudité de mon cœur Quand le vent m’a privée De mes dernières armes Créant dans son sillage Une ambiance automnale Ephémère de la vie Toute trace s’efface Le temps deviendra gris Un jour ou l’autre Il faut se résigner A traverser le gué Délaisser en douceur Les beautés de l’été Le soleil est bien bas Et dans mon âme La flamme vacille Quelquefois Je redoute qu’elle s’éteigne Car j’ai peur d’oublier J’ai peur que ma mémoire Ne vacille elle aussi C'est pour ça que j’écris octobre 2015

Dérive

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Dis Sais-tu pourquoi le temps Nous manque si souvent Pourquoi les heures Nous filent entre les doigts  Pourquoi la vie Nous échappe parfois ? Je tourne et je détourne Les aiguilles pressées D’un cadran trop huilé Maintenant est venu Le moment de rêver Dans le petit matin Qui tarde à se lever Partir à la dérive Ne serait-ce qu’une fois Sans trop se demander Où sera l’arrivée octobre 2015

Danse

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Je joue avec moi-même Sur le fil invisible Qui rejoint nos deux rives L’été réapparaît Le temps d’un soubresaut Et la lumière fuse A travers les carreaux Je franchis la distance De mon seuil à la terre Dehors il fait si beau Je joue avec l’espace Qui m’entoure et m’enlace J’ébauche sur le sol Deux ou trois pas de valse L’herbe folle me frôle Sur la terre il fait bon Un oiseau déluré Vient becquer à mes pieds D’un geste de la main Je chasse sans faiblir Le noir de mes idées Il me faut être gaie Pour ne pas déraper Surtout ne pas tomber Surtout ne pas pleurer La vie ne devrait être Qu’un grand éclat de rire L’oiseau s’est envolé Dans un frôlement d’ailes Une pensée tournoie Légère comme un duvet Je regarde le ciel Vêtu d’un bleu très clair Un nuage dérive Tranquille et solitaire L’herbe danse à mes pieds Et je danse avec elle octobre 2015

Instant

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La vie s’invente Fragile et aérienne Le détail apparaît Sous un rayon de lune Et devient essentiel Dans un bruissement d’ailes Pensées soyeuses Humeur joyeuse Détourner le moment Chasser en un regard Tous les désagréments Et se penser heureux Dans le matin naissant octobre 2015

Regard

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Je rature le temps Au gré des impostures Griffonne quelques mots Dans un coin du tableau J’apprends à ne plus voir Mon reflet dans la glace Qui ne ment si souvent Quand je doute de moi Je détourne les yeux Des erreurs qui font mal Garde le merveilleux Dans un ciel encore bleu Enfin, je crois J’essaie de vivre au mieux Dans un monde défait Où tout est délétère Lorsque les guerres noires Imbibent la matière Comment se retrouver Au milieu de nulle part Quand on sait que là-bas Quelqu’un vous aperçoit Quelqu’un qui vous attend Sans faire de serment Je rature le temps Et repeins mon azur Qui sait peut-être un jour Je te retrouverai Les ans n’ont pas de poids Quand il s’agit de toi octobre 2015

Trace

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Et l’éclat de ta voix Est venu jusqu’à moi Malgré le brouhaha Des mots que j’inventais Ils allaient s’amasser Au bord de mes pensées Je les accumulais Sans pouvoir exprimer Ce qu’ils me racontaient La vie se bousculait Aux portes du matin Tant de choses à écrire De vers en devenir A l’aube de l’automne Le temps bat et résonne Encore un mot pour définir L’instant qui passe Fugace Encore un pas Rien qu’une trace octobre 2015

Ton nom

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J’ai tiré le rideau Sur la dernière scène Avant l’apothéose J’ai voulu éviter Un triste dénouement Irrecevable fin Pesant sur mon destin Sur la pointe des pieds J’ai quitté le plancher Pour ne pas faire craquer L’avenir sous mon poids Tant de troubles désirs En suspension dans l’air La vie s’alourdissait Le temps se ramassait La seconde était dense Intense Tant de rumeurs passées Qui venaient s’amasser Cogner à mon oreille Partir et revenir Sur ses actes manqués En chasser les démons Et entendre à nouveau Le bruit que fait l’écho Quand j’épèle ton nom octobre 2015

Quelque chose de toi

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J’ai calfeutré ton ombre Au milieu des décombres Pour que tu n’aies pas froid Parmi les souvenirs Qui hantent mes pensées J’ai écouté le temps Raconter son histoire Je ne pouvais pas croire Que tu étais passé A l’autre bout du quai Là où je n’étais plus Des trains s’en sont allés Et moi je suis restée Je n’en ai pris aucun Pour ne pas redouter Des retours incertains Rêves sans lendemains J’ai broyé tout mon noir Un soir de mauvais temps Quand la pensée déraille Au coin de la mémoire Où gisent inconsolées Mes tentatives vaines Des portes ont claqué Des rires ont retenti Et puis des pleurs aussi Sous mon front une gare Arrivées et départs Un chagrin, un espoir Un signe de la main Un geste dérisoire Et tu as disparu A l’autre bout du quai Sous la brume entêtante Emportant avec toi Nos plus beaux sentiments J'ai calfeutré ton ombre Au milieu des décombres Pour garder quelque chose Qui me parle de toi octobre 2015

Bête à bon dieu

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Attiré par le bleu L’insecte s’est planté Au beau milieu des cieux  Chuter sur le papier Coccinelle égarée Sur un de mes nuages J’ai retourné la page Pour la mettre à l’endroit Je me prenais pour Dieu octobre 2015

Je n'oublierai jamais

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Le silence a pesé sur nos vies J’ai écouté le bruit Qu’il faisait en tombant Un bruit mat et obscène J’ai repassé la scène Pour entendre l’écho Percuter dans mon dos Je n’oublierai jamais La douceur de ta peau Je n’oublierai jamais La beauté de tes mots Inscrite sur ma page J’ai refait le voyage Le silence a fracturé nos vies Comme une glace qui se fend Une flèche plantée Au beau milieu du cœur Je n’oublierai jamais Je n’oublierai jamais J’entretiendrai toujours Le leurre de mon amour Une douleur au ventre Qui marque son absence Le silence a pesé Sur ma vie en partance Inextricable vie Foutoir de mes tendances Passées et à venir Et moi j’ai accusé Le coup de l’existence Je n’oublierai jamais Le bon côté des choses Ta main sur mon visage Invente un paysage Et moi je t’appartiens J’imagine un destin Forgé dans un oubli Des choses de la vie Ma main se tend et se distend Ton souvenir s’agrippe Au présent de mes jours Je me retourne et je me dis Qu’ai-je fait de l’amour ? octobre 2015

Un rêve ...

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Un rêve Entre deux arrangements De la réalité Trace tenace Sous mes paupières baissées L’été résonne dans le petit matin C’était hier Je me souviens D’une lumière particulière Chaque détail reprend vie Au loin A l'horizon de mes envies Ta silhouette familière octobre 2015

Une idée du bonheur

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L’amour avait grandi Au cœur de mes pensées Comme une fleur prospère Surgissant d’une terre Aride et désertique Où rien ne survivait Unique fleur dont le parfum Envahissait les heures Lorsque j’écris Son odeur plane encore Sur chacun de mes mots Leur donne une teneur A nulle autre pareille J’apprends à composer Et à décomposer Pour retrouver en moi Une idée du bonheur octobre 2015

Le sens de la vie

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La vie dans son élan M'a portée jusqu'ici J'ai traversé les jours Parfois sur des terrains  Qui m'étaient interdits J'ai rebroussé chemin Quand le doute venait Que la peur s'installait Quand je ne voulais pas Qu'une histoire ait une fin Je prolongeais le temps Mettais des suspensions Au gré de mes passions J'ai pris le contre-sens Ralenti l'existence Changé le cours des choses Une brève incidence Accroc du quotidien La roue s'est arrêtée J'ai voulu retrouver Un sentiment perdu Inutile souhait Car la vie a repris Malgré mon inertie Dans le sens qu'il fallait M'éloignant à jamais D'un rêve inabouti octobre 2015

Le temps passe

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Le temps passe La vie laisse des traces Un parfum, une image La peau qui se souvient La chaleur d'une main Une empreinte à l'endroit D'une caresse aimée Qui jamais ne s'efface octobre 2015

Ecrire

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Ecrire Plutôt que de se taire Trouver à la surface Une encre nécessaire Noircir et embleuir Chaque parcelle vide Trouver des résonances Et marquer la cadence Je danse Je danse sur ma vie Je vais et je reviens Sur la pointe des pieds Là-bas un peu plus loin Un rire qui s’exclame Le tien Je m’engouffre dedans Plus rien n’est comme avant Ecrire Plutôt que de rêver Car les rêves ont des fins Des vies sans lendemains octobre 2015

Au bord du gouffre

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Je suis restée au bord du gouffre Ne sachant s'il fallait Tomber ou m'envoler Le vide m'attirait Vertigineuse absence Je me voyais déjà Tapie au fond du trou Mais le ciel m'appelait Et le vent m'enlaçait Comme un foulard de soie Il fallait faire un choix Devant le précipice Ma vie s'est emballée Je me suis reculée Pour prendre mon élan Sauter ou bien planer Pour ne pas m'écraser Dans les sombres entrailles De mes rêves défaits J'ai contemplé le vide L'infini me grisait Tomber pour oublier Apprivoiser la chute Du ciel à mon enfer Pavé de ton silence octobre 2015

Sans titre

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La noirceur du matin Traînait sur mes paupières Entre le rêve et toi Une infime distance Intime concordance J’ai prononcé ton nom Venu se déposer Tout au bord de mes lèvres Et rompu le silence Si dense Quand le jour s’est levé Effaçant peu à peu Ce qui nous unissait septembre 2015

Ton souffle

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Ton souffle Comme un vent chaud Effleure et fait vibrer Les courbes de mon corps Caresse volatile Au parfum capiteux Chargé de ta présence L’automne danse autour de nous Comme un dernier rempart Aux assauts de l’hiver Je ne retiens que la douceur Et soulève impatiente Le voile gris de nos attentes Ton souffle Comme un refrain Au charme pénétrant Imprègne peu à peu Chaque grain de ma peau Qui s’offre et se libère Je deviens partition L’automne est là dans ton sillage Je chante ta chanson Cela n’aura de cesse Tant que je sentirai Voler autour de moi Un air qui te ressemble Ton souffle Soyeux et entêtant Pour retrouver enfin Le temps qui nous revient L’accord qui nous assemble septembre 2015

Bleu

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J’ai entrouvert les yeux Sur un carré de bleus Pour en faire émerger Des pensées lumineuses Le sombre de la nuit Me jouait trop de tours Je voulais retrouver La saveur des beaux jours Et ne pas m’enfoncer Dans les forêts profondes Où gisent abandonnés Des sentiments morts nés Des rendez-vous ratés Dans l’infinie tristesse De mes actes manqués Je voulais ressentir Un vent de liberté Pour enfin retrouver Une légèreté Partir et revenir Au cœur du souvenir Inventer une suite Pénétrer dans l’azur Aux folles espérances Comme si la vie m’offrait Une seconde chance septembre 2015

Impressions

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Le ciel me contemplait privé de ses nuages L’oiseau me racontait ses dernières escapades La feuille au vent tourbillonnait Le bleu en disait long sur la saison d’été Un bleu presqu’outrancier Dans l’automne naissant Trop tôt pour avoir froid Trop tôt pour succomber Aux frimas qui me guettent Et me frôlent Lorsque l’aube éthérée S’étire sur ma peau Le ciel m’accordait une teinte estivale L’oiseau chantait en agitant ses ailes La feuille au vent s’éternisait Dans une valse lente Le bleu me pénétrait Et le temps m’accordait Un moment de répit Une pause légère Le ciel me contemplait Et j’allais m’y lover Rien que pour retrouver La douceur d’un passé Tout juste à ma portée Le ciel me racontait et moi je l’écoutais Je m’imbibais de bleu en écoutant l’oiseau Qui me sifflait un air que je reconnaissais Dis Saurons-nous malgré tout Vivre ensemble le temps D’une unique rencontre Improbable miracle Incertaine présence Je te vois devant moi Comme si c’était demain Et là pour me complaire D