Articles

Affichage des articles du août, 2015

Sans titre

Image
Encore quelques douceurs Qui traînent sur les jours Mais il y a dans l’air Une odeur de rentrée La cloche sonne L’été s’étire Et le ciel accordé Décline ses nuances Devient une aquarelle A l’aube renaissante Où la lune Ronde et pâle S’incruste sur le bleu Passe le souffle de la vie Sur le tableau mouvant Rester encore un peu S’imprégner du présent Quand l’ombre joue et danse Imposant sa cadence Rêver encore un peu Sur les rives du temps Quand l’heure révolue N’a aucune importance Août 2015

Le goût des mots

Le plaisir des mots  Sur le bout de la langue La bouche qui murmure  Comme une source claire Teintent les consonances Le poème s’envole Trouve son harmonie Pour saisir l’essentiel Rimer à tire d’ailes Musicale atmosphère Le chant s’élève vers le ciel Comme une ode à la vie Le corps suit Un élan salvateur Face au soleil levant Une envie de bonheur Et les mots se répandent Au-dessus des nuages Prennent de la hauteur Et disparaissent au loin Pour finir quelque part Dans un coin de mon cœur Août 2015

Le bruit du silence

Image
Ton silence est si dense Qu'il emmure mes pensées Dans ta parole muette Le vide s'est créé Une bulle insolente Navigue entre deux eaux Séparant le mélange Et troublant dans l'instant Le vent d'un idéal Ton silence est si fort Qu'il réveille à loisir Un tas de souvenirs Le mur se décrépit Et les années aussi Je grave à tout jamais Ce qui ne se dit pas Ce qui ne se fait pas Ce qui ne se voit pas Une entaille au bonheur Encoche sur ton cœur Août 2015

Un jour peut-être

Image
Le silence des mots  A suspendu le temps J’ai perdu cet écho  Qui venait jusqu’à moi Signifier ta présence Le vide crée l’absence J’ai glané çà et là Des bribes de soleil Pour ne pas prendre froid Les jours de solitude J’ai honoré la vie Magnifié ses couleurs Pour conserver en moi Des moments de douceur L’horizon est si pâle Que je ne sais encore Ce que j’y trouverai Garder au fond des yeux La teinte d’un espoir Pour ne pas renoncer Et pour anéantir Un envol d’idées noires Aux ailes de corbeaux Sous un ciel orageux Je peins la vie en bleu Pour accueillir tes mots Qui peut être viendront S’accorder à ma prose Lorsque ta pensée Aura rejoint la mienne Août 2015

Comme un poème

Image
Je vais le long des plages Encore vierges de mots Je divague et je rêve J’invente un scénario Je me dis qu’il fait beau Et je cours sur la grève Les cheveux aériens Le front vers le soleil J’imagine une vague Qui viendrait s’étaler Et mourir à mes pieds Dans une écume blanche Aux couleurs de ma page Je marche sur la page Encore vierge de toi J’imagine et je crée Je fais vivre mes doigts Au rythme de tes pas Sur les lignes bleutées Qui me laissent entrevoir Des possibilités Je trace quelques mots J’aligne les idées Qui reviennent vers toi Comme la vague bleue Et son écume blanche Sur la page inventée Août 2015

Le simple et l’essentiel

Image
Avoir le temps d’écrire et de te raconter Le temps de te décrire et de te dévoiler Pénétrer la surface et défaire le masque Celui qui emprisonne le fruit de nos pensées Laisser aller enfin le flot impétueux Qui sommeille en chacun d’entre nous Rompre d’un coup de main La digue des idées arrêtées Pour libérer l’esprit, le rendre plus léger Volatile et serein Prêt à vagabonder vers d’autres destinées Sans chaîne et sans entrave Le laisser voyager par-delà les frontières Trouver sa vérité et sa raison première Le parcours est sans fin Quand le rêve est si proche Dans quel imaginaire Dans quelle réalité Saurais-je me retrouver ? Avoir le temps d’écrire et de me raconter Avoir le temps de dire De dénuder mon âme Dans l’innocence des heures Qui effleurent ma peau Révéler au grand jour Ce qu’il y a de plus vrai Le fragile et le beau Le simple et l’essentiel Août 2015

Coïncidence

Image
Une rencontre, une incidence  Pour bousculer les apparences Un regard qui s’éveille et se pose Dans des endroits secrets Pour découvrir enfin Le pourquoi du comment A l’envers de ma prose Une lumière nouvelle Un autre point de vue Et là Au carrefour de nos vies Une reconnaissance Une même appartenance Les mots parlent pour nous Relient les connivences Accentuent les passions Mettent des traits d'union T’aurais-je déjà vu ? Intime conviction J’en appelle à ma déraison Ma folie du moment Qui se mêle à la tienne Partons Un voyage au long cours Où le verbe sera Notre plus bel atout Août 2015

L'empreinte du temps

Image
Il restera de moi quelques mots griffonnés Les traces d’un chagrin sur le bois raviné L’empreinte d’un bonheur un pétale une fleur L’odeur et la saveur de mes actes passés Et mes étés s’entassent sur la porte dédiée Deviennent immortels au gré des impressions Bleu passion Mon tableau d’expression Ses accrocs capricieux qui échardent le temps Bois vivant aspirant mes paroles Goûtant le fruit de ma présence Charnelle et permanente Obsédante Ouvrir la porte des possibles Quelque soient les saisons Laisser les interdits au seuil de la maison Pénétrer au cœur même de ce qui m’anime Et sortir de mes gonds Pour la folie du geste L’ardeur de la passion En moi sont éternels les rêves d’évasion Août 2013

A toi

Image
Garde en toi le parfum de ma peau Les beaux jours et le chant des oiseaux Je te dédie le geste et l’essence du geste Le rien qui fait le tout et contourne l’absence Garde en toi les éclats de mes rires Lorsqu’ils viennent frapper tout contre ton sourire Je te dédie le mot et l’essence du mot Le verbe et sa teneur Le poème et son chant Le meilleur de mon temps Pour faire éclore en toi le goût de l’avenir Devant Je suis devant Et toi dans le courant Trimballant avec nous ce qui rend bien vivant Je te dédie le temps qui ne défera pas Ce qui nous emportait dans un élan commun Garde en toi l’important de la chose La couleur du soleil et les bruit des abeilles La chaleur dans ton cou quand je soupirai d’aise A l’ombre d’une sieste qui nous réunissait Je te dédie la vie et l’odeur de la vie Le tout qui fait ce rien et qui nous appartient Tiens Août 2015

Là-bas

Image
Là-bas Un rêve qui s’attarde  Dans le gris de l’automne Vole la feuille abandonnée La chair en a frémi Quand le vent s’est levé Le ciel a triste mine Et la pluie tambourine Frappe sur les carreaux Dégouline Se transforme en ruisseaux Pour irriguer la terre Temps de chien Dès l’aurore Aucune perspective Dans le petit matin Les nuages alourdis Traînent leur poids de cendre A quoi s’attendre Quand rien ne transparaît Le regard se brouille Et l’œil devient humide Mais là-bas Ailleurs que sous la pluie Navigue un souvenir Sous l’azur accordé Le soleil a séché Tous les torrents de larmes Il fait bon s’attarder Profiter du moment Ici et maintenant Derrière mes paupières L’horizon est sans fin Je respire la lumière Sans penser à demain Août 2015

Souvenir

Image
J’ai retrouvé en moi  La trace d’un sourire A l’envers d’un décor Que j’avais oublié Je me suis arrêtée Au bord d’un paysage J’ai soulevé le voile Et regardé le bleu S’installer dans tes yeux C’était une pensée Qui me faisait rêver La mer nous chuchotait Les mots qu’il fallait dire J’ai replongé alors Au cœur du souvenir Je t’ai tendu la main Remontant les saisons Et toi tu es venu Habiter l’horizon Du ciel à mon rivage Tu as fait le voyage Août 2015

Matin

Image
J’ai couru sur des mots Qui m’emportaient très loin Le ciel était en feu Dans le petit matin Mais le bleu s’annonçait Déjà de part en part Sur la toile en fusion Les mots me pénétraient Comme s’ils étaient à moi J’ai traversé les pages Recherchant un détail Une coïncidence Un trait d’appartenance Derrière et sous les lignes Pour être dans l’histoire Accompagner le flot Des idées déversées Sur le blanc du papier Mais j’ai eu beau chercher Pas de trace de moi Je n’étais que lectrice Avide et attentive Tu étais l’écrivain Alors j’ai ajouté Quelques mots à la main Pour changer le destin Août 2015

Tout au fond du silence

Image
Comme on étouffe un cri Une envie d’espérer A l’intérieur des choses La douleur s’amoindrit Sous le coton soyeux D’une fleur non éclose Comme on rejoint la nuit Sous un ciel sans étoiles Ne plus rien dire Ne plus rien voir Orifices bouchés Pour ne pas ressentir Pour ne pas en souffrir Ne plus bouger Pour ne pas aviver Un sentiment tenace Ne plus savoir compter Les jours ni les semaines Et ne rien raconter Effacer son reflet Qui se meut dans la glace S’extraire De l'air environnant Pour apprendre à se taire Tout au fond du terrier Le monde est un lisier Où il est si facile De se regarder perdre Et puis de se noyer Août 2015

Sans titre

Image
Tout juste à la lisière Rêve ou réalité Impression des paupières A la frange des cils Le geste chasse l’envie De détourner les yeux Un voyage immobile Pour investir le lieu Le temps s’étire Jusqu’au bout des doigts Et la vie grandit avec lui Tout juste à la frontière Changement d’atmosphère Saisir le bon moment Quand la magie opère Imaginer enfin Que tout peut arriver Sur le fil invisible Où tout peut basculer Choisir le bon côté Attraper le meilleur Pour délaisser le pire Août 2015

Carcan

Image
Le quotidien nous berce Le quotidien nous tue Tout doucement A petit feu Jours lisses Et couleur uniforme La route file Et la roue tourne Sans s’arrêter Trouver l’aspérité Qui nous fera aimer L’infime différence Pour changer la cadence Casser le triste rythme Des heures sans incidence Sans saveur ni odeur Chercher un nouveau pas Y mettre de l’ardeur Donner de l’importance Au détail incertain Tout pourrait arriver Dès le premier tournant Au moindre coup de vent Une petite chose Un grand événement Et je m’évaderai D’un refrain lancinant Pour vivre à cœur ouvert La nouveauté d’un chant Août 2015

Ecriture

Image
Et d’écriture en écriture Les doigts modèlent Et déconstruisent Le temps s’ébauche en un poème Le temps s’effrite mot par mot Distribuant à tout va Ses lambeaux d’idéaux Il ne restera plus Sur les parois de vers Que le peu d’importance Les jours auront changé Teintes et consistance Et fané l’essentiel Force du souvenir La suite est dérisoire Car les mots ne pourront Décrire tout à fait Cette nuance à part Gravée à tout jamais Au fond de nos mémoires Août 2015

Encre

Image
De l’encre sont sortis les mots Arabesques bleutées Courant sur le papier Une plume acérée Jamais à court d’idées Le liquide éloquent Trace et chemine Sur les veines alignées D’un cahier d’écolier De l’encre a jailli le poème Et la main a guidé Tout un flot de pensées Qui venaient s’accorder A l’humeur de l’instant La rivière s’écoulait Sur un lit de paroles Où allaient s'échouer Des fragments d’existence De l’encre est venue l’espérance Belle et fragile Contre toute apparence Réinventer la vie Au bout de chaque mot Gagner son paradis En diffusant sa prose Comme un signe évident Un partage des choses De l’encre est venue ma naissance Août 2015

Rencontre

Image
J’ai éteint les dernières lueurs Qui scintillaient encore Au bout de mon regard Pour me perdre à jamais Dans le bleu de la nuit Profond et velouté Quand les rêves deviennent Criants de vérité J’ai puisé des bonheurs Qui n’arrivent jamais Dans la réalité Ces moments incertains Qui n’existeraient pas Si je n’avais pas su Un jour les inventer J’ai pénétré dans l’ombre Pour trouver la lumière Derrière mes paupières Où voyagent mes songes C’est ainsi qu’une nuit J’ai su te retrouver A l’abri des pensées La rencontre était belle Car elle était de celles Qui font battre le cœur Et donne à l’existence Le goût de l’espérance Août 2015

La couleur du blé

Image
Je sème aux quatre vents Quelques grains de soleil Pour éloigner de moi La pluie qui assombrit Pensées et paysages Portée par mon élan Je sillonne le temps Je deviens familière Avec les éléments J’apprivoise le jour Filtré par mes paupières Et laisse derrière moi Mes tristesses d’hier J’avance dans la vie Récolte qui je suis Au fur et à mesure Le bon grain et l’ivraie Je poursuis mon chemin Traverse les saisons Les bonheurs, les chagrins Et cultive à foison Le fruit de la passion J’inscris ce qui me fait Décris ce qui m’anime Marque mon territoire En écrivant l’histoire La mienne Août 2015

Trace

Un pas, une empreinte Un matin qui s’inscrit Sur le calendrier Une page arrachée Le temps se presse autour de moi Je l’esquive Je m’agglutine à l’heure Dans un geste sans fin La pendule s’arrête Pour regarder passer Un morceau de ma vie Et je ris dans l’éclat de mes jours Où mon reflet chavire Je ris de ce qui est Et de ce qui n’est plus Je ne suis qu’un soupir Qui se mélange au vent Août 2015

Pluie

Image
Sur le mur accroché il y a le bleu du ciel Comme un espoir, comme un appel Pour lutter contre la face sombre Des jours de mauvais temps Je tourbillonne et je m’enivre Pour oublier ce qui n’est plus Dans l’horizon bouché De mes actes manqués Avec au coin des lèvres Le goût de l’amertume Et dans les yeux Un océan de larmes Il pleut Août 2015

Au bord de mes paupières

Image
Grisaille du jour sur le bleu des pensées Rien ne peut inverser la course Le ciel a la couleur de cendre Avant-goût de septembre J’ai déposé mes illusions  Quelque part en amont Le rêve aura duré Ce que durent les rêves Dans l’été généreux Qui nourrissait prodigue Mon corps et mon esprit Vague à l’âme Je détricote mon ouvrage Je déchire la page La fin ne convient pas Tes mots ne sont plus là En écho de ma voix Au loin toujours ce gris Qui se répand sournois Qu’ai-je donc à gagner A fixer l’horizon Où rien ne transparaît Est-ce cela l’oubli Ce voile gris qui assombrit Mes derniers souvenirs ? Mais je conserverai Au bord de mes paupières L’empreinte d’un regard Limpide comme l’eau claire Où jaillira la source de mon devenir Août 2015

Sanguine

Image
L’ébauche d’une pose Silhouette alanguie La muse se repose Chuchotis du moment Le souffle d’une peau Sur le cuir accueillant Sieste rêvée Où les mots se déversent Derrière les paupières Je poème à loisir Sans but et sans écrire Rien que des mots qui volent En traversant mon front Et puis qui disparaissent Sans me laisser d’adresse Un ange passe Loin du tumulte de la vie Une étrange douceur Envahit l’atmosphère Le bleu du ciel A rejoint mon regard Et dans mon rêve Une envie de départ Vers d’autres horizons Aller là-bas Où tout devient possible Où ta peau est tangible Sous mes doigts volubiles Qui te cherchent sans cesse Août 2015

Sensation

Image
Le ciel est à l’envers Les nuages naviguent Avec lenteur A peine un souffle Une ridule A la surface du temps Le bleu devient profond Parmi les hautes ombres Ecoute le silence De l’arbre qui s’abreuve Tu entendras la vie Frémir en chaque feuille Plonge ton regard dans l’azur Et tu verras grandir En toi chaque seconde Bercée par le mouvement Du balancier du monde Août 2015

Belles de jour

Image
Belles de jour Comme autant de mots doux Qui vibrent au soleil En plein cœur du mois d’août Ecoute Elles te parlent d’amour De la beauté des choses Du côté de la vie Où poussent nos envies Lorsque ma main se pose Dans un endroit secret Qui n’appartient qu’à toi Août 2015

Peut-être

Image
Peut-être n’ai-je été qu’un rêve Sur un parcours de vie Rien qu’une image Un paysage Le temps d’une embellie Mon sourire sur tes lèvres Qui rayonnait alors J’en demandais encore Un mirage Dans le désert aride Qui tapissait mes murs Je prenais l’apparence D’une rime, d’une stance D’un visage qu’on perd Dans l’infini des jours Un ticket sans retour Que me restera-t-il Des frissons de l’amour Quand ma voix se taira Après un long murmure Dans un souffle inédit Un sursaut dans la vie Où rien ne sera dit Sauf peut-être le rien Ce rien qui fait mon tout Je disparais déjà Creusant dans le silence Ma dernière demeure Regarde Je ne suis qu’un reflet Qui se meut quelquefois Dans tes rêves légers Je ne suis qu’un nuage Perdu à tout jamais Dans l’ombre de tes jours Août 2015

Sans titre

Image
L’été s’étire à n’en plus finir J’ai glané au fur et à mesure Quelques douceurs à conserver Petits bonheurs jour après jour Pour colorer la vie Donner de la saveur Aux heures à venir Pour ne pas avoir peur Quand le froid reviendra Et que je n’aurai plus Que quelques souvenirs Août 2015

Plongeon

Image
Parfois le choix est difficile Parfois il devient impossible Les rancœurs s’amoncellent Tout au bout de l’impasse Vouloir ce qui n’est pas Vivre ce qui n’est plus Et creuser dans le vide Pour ne pas regarder L’issue qui s’offre à nous La perche qui se tend N’est pas la solution Que l’on aurait souhaité Refuser de marcher Sur des pas tout tracés Retirer pierre par pierre Le mur des frustrations Qui s’élève au-dessus Du possible horizon En chasser les démons Trouver sa voie Parmi les décombres Tant de regrets laissés à terre … Regarder droit devant Pour ne pas succomber Aux émotions d’hier Là-bas, il y a un ciel clair Sous le soleil ardent Une ombre qui attend Du bleu plein son regard Et je prends mon élan Pour me noyer dedans Août 2015

Reflets

Image
Deviner un regard La force d’une empreinte Derrière les apparences Les bonnes convenances Capter en un déclic La profondeur de l’être Quand l’image renvoie Une réalité Aux multiples facettes La peau s’étale sur le tain Blancheur de lait dans le matin Velouté de l’instant Se laisser caresser Par la lumière du jour Pour mieux pouvoir saisir Le présent en suspens A travers l’objectif Définir le moment Ma vie en un déclic Ma trace Unique Fragile et dérisoire Face au miroir du temps Août 2015

Et la vie continue ...

Image
Le soir s'invite à la fenêtre  Un peu plus tôt que d'habitude  Teintes d'or et de miel  Il varie ses nuances  Rien n'est jamais pareil  Pourtant tout recommence Malgré la différence Renoncer à hier Quand le soleil se couche Attisant l'horizon Et laisser derrière moi Quelque chose d'intense Qui ira se nicher Dans un coin du cerveau Mais aussi restera Gravé là sur ma peau Août 2015

J'écris

Image
Je tisse chaque jour  Mes pensées du moment  La vie file et défile  Sous mes doigts qui s'animent  Inventer le présent  Un geste, une écriture Quelque chose qui dure Et s'inscrit dans le temps J'imprime une émotion Dévoile un sentiment Je joue avec les mots Innove un scénario Fais et défais l'ouvrage Crée d'autres idéaux Pour aller au grand large Continuer le voyage Je vogue sur la mer Des rêves aboutis Ma vie est un poème J'écris Août 2015

Eternelle

Image
L'eau affleurait la roche Et l'été palpitait Puissant et souverain Donnant à la seconde Un goût d'éternité  Une image, un voyage Un air de liberté La mer était si belle Dans son immensité Qu'elle m'emportait au loin Divaguer dans les cieux Au bout de l'horizon Qui ne finit jamais J'étais l'oiseau léger Mouette sauvage Et planais au-dessus De mes rêves du jour Les plus beaux sont toujours Ceux qu'on fait éveillés Août 2015