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Affichage des articles du juillet, 2016

Il est de ces douceurs

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Il est de ces douceurs Que l’on n’oublie jamais Je garde à l’intérieur D’immenses paysages Où j’aime voyager J’y retrouve une odeur Une note boisée Ou bien le goût sucré Du fruit en plein été Quand je tourne la page Et il y a la mer Souffle léger du vent Cheveux en liberté Où s’imprègne le sel Il y a tes baisers Qui comme des caresses Embellissent mes lèvres La vague attentionnée Qui vient m’envelopper De son écume blanche La chanson d’un amour Qui s’accorde à mon pas Et puis tous ces détours Pour te retrouver là Il est de ces douceurs Que je conserve en moi juillet 2016

Mon rêve

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Tandis que je dormais par une nuit d’été Je me suis réveillée au milieu de mon rêve  Mais rien n’avait changé Le rêve continuait même les yeux ouverts J’avais beau me pincer, l’image persistait Quand je me suis levée J’ai entrevu la porte un peu entrebâillée Derrière, une lumière qui semblait s’animer C’était des feux follets aux teintes mordorées Je me suis approchée puisque c’était mon rêve J’ai voulu regarder et j’ai tendu la main Actionné la poignée pour aller de plus près Tout s’est évaporé au moment où j’entrais Je me suis retrouvée au milieu d’un désert Avec une autre porte qu’il me fallait ouvrir Je me suis demandé si cela finirait Mais je n’ai pas bronché, j’ai franchi la frontière Après tout je rêvais et je n’avais que faire Des portes mal fermées Si ce n’est d’aller voir qui vivait à côté J’ai ouvert mille portes afin de te trouver J’ai bien cru que jamais je n’y arriverais Je ne sais pas vraiment où sera la dernière Mais tant que tu es là à visiter mes rêves Je ne vois pas

Vers moi

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Quand tu auras franchi le pas Quand tu seras tout près de moi J’irai me perdre dans tes bras Qui m’accueillent à chaque fois Quand je ne sais plus où je suis Et qu’il commence à faire froid Tu sais, tout juste avant la nuit Il te suffit d’une enjambée N’hésite pas à traverser Le peu de vie qui nous sépare Car je suis là, tellement près Tu pourrais même me frôler Oui, maintenant si tu voulais Tu pourrais même m’effeuiller Dans la tiédeur des draps offerts Et peut-être me renverser Si vraiment tu savais y faire juillet 2016

Ta main

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De courbes en volutes De la volute au mot Et du mot à la peau J’aimerais que ta main Ecrive et me sidère Pénètre mes secrets S’engage et réitère Aille s’aventurer D’une rive à une autre J’aimerais que ta main Décèle mes trésors Ceux qui ne se voient pas Que je garde pour toi Tu sais je suis d’accord J’aimerais que ta main Dessine le chemin Où l’audace est permise A peine un léger frein Tu m’as déjà conquise J’aimerais que ta main Absorbe l’étendue De ma peau mise à nu Me touche et me parvienne Encore un peu plus loin Toujours un peu plus mienne juillet 2016

Désamour

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J’ai survécu au désamour Eloignement et non-retour Je n’ai pas su river le temps A la beauté de nos vingt ans J’ai compris avec les années Qu’il n’y avait pas d’idéal Ni de trésor à conserver Il fallait bien se projeter Savoir grandir pour avancer Je me souviens d’un plein été Quand la saison nous fut fatale Rouge était la teinte annoncée Fragile fleur des champs de blé Tombent un à un les pétales Je n’ai plus qu’à les ramasser Si jamais tu te rappelais De quelque chose entre nous deux N’hésite pas à revenir J’ai encore plein de souvenirs Je crois que je reconnaîtrai La tiède odeur de tes cheveux Quand le vent les ébouriffait Et que mes doigts les effleuraient J’ai cueilli un coquelicot Mais seul le cœur en est resté Petites graines de pavot Je n’avais plus qu’à les semer Pour inventer un autre été Je devais bien me consoler Et j’ai emprunté le chemin Qui m’emmenait jusqu’à demain J’ai survécu au désamour Eloignement et non-retour juillet 2016

Plein été

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L’été s’enjaunissait  Dans la chaleur du jour Le cycle des saisons Ne s’arrête jamais Elle pensait déjà A l’odeur des moissons Au temps qui défilait Là-bas sous les nuages Le ciel était si lourd Et annonçait l’orage Elle marchait sans fin Vers le sombre horizon La pluie ferait du bien Aux terres cultivées Qui en avaient besoin Elle aussi l’attendait Pour se débarrasser D’une mélancolie Qui collait à la peau Elle surprit plus loin Un envol de corbeaux Comme un signe d’automne La trace d’un destin Elle se dit alors Qu’elle n’y pouvait rien Que ce temps qui passait Etait aussi le sien Le compte de sa vie Et qu’un petit matin L’été serait fini juillet 2016

Je t'écris

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Plutôt que de te dire Ce qui me tient à cœur J’ai choisi de t’écrire De poser des couleurs Je rassemble des mots Pour en faire un tableau Je mets du sentiment Une part de moi-même C’est une autre façon D’énoncer que je t’aime Un moyen d’expression Inventé pour la cause Pour te faire entrevoir Le bon côté des choses J’élimine le gris Définitivement Efface mes soucis Pour te montrer le temps Qu’il fait quand tout va bien Quand le ciel est serein Et que sonnent les heures Dans le petit matin Moi aussi je vais bien C’est inscrit sur la page Pas de mélancolie Ni trace de nuages J’invente des bonheurs Au gré du quotidien Je t’offre celui-ci Mon cadeau du présent En toute modestie Plutôt que de te dire Tout ce que je ressens Je préfère t’écrire Et penser que peut-être En découvrant mes mots Tu prendras du plaisir juillet 2016

Tes yeux

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Profondeur de tes yeux M'invitant au voyage Sans avoir à bouger Ils m’entraînent au large J’ai senti ton regard Pénétrer mes pensées J’aime ces eaux paisibles Qui retiennent le temps Je ne me lasse pas De ces rares moments Où je me sens tranquille Dans le non-mouvement A peine une ridule Au fond de ta pupille Où je vois scintiller Un éclat de sourire C’est comme une lumière Qui réchauffe ma peau Dehors il fait soleil Et quand tu me retiens Tout contre tes paupières Au dedans c’est pareil Il fait tout aussi chaud Il pleut des étincelles juillet 2016

Le tour de la question

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Je ne sais si un jour Je pourrai faire le tour De toute la question Car il y a toujours Un point en suspension Une idée à creuser Un chemin à poursuivre Des vides à combler Il y a le temps Qui quelque fois devient De plus en plus troublant Il y a la vie Avec ses échappées Semées de tentatives D’aller toujours plus loin Alors que le présent Nous file entre les mains Je ne sais si un jour J’arriverai vraiment Au bout de mon parcours Si ce jour se levait J’aimerais apposer Non pas de conclusion Mais de la dérision Accompagnée d’humour Et puis en fond de cour Une interrogation C’est ainsi que je vois L’issue de mon séjour juillet 2016

Enfin l'été

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Le beau revient après la pluie J’y ai laissé quelques chagrins Torpeur d’été en plein midi Tout a séché, c’est mieux ainsi Le bleu paraît sous les nuages Comme un signe d’apaisement J’ai pourtant cru sous les orages Que je n’allais pas résister Que mon bateau ferait naufrage Avec ma chance pour bouée J’ai évité le sauvetage Le beau paraît sous les nuages Quand le soleil est revenu L’atmosphère s’est allégée Je me suis mise à respirer Je voulais m’imprégner du temps Regorgeant des parfums d’été Aller cueillir des fleurs des champs Quand les blés deviennent dorés A la lumière du moment M’ouvrir au monde et savourer Rien qu’un instant, me délester D’un quotidien trop bien rôdé Ne plus penser, laisser aller Tout a séché, c’est mieux ainsi L’été me prend là où je suis juillet 2016

L'acte d'aimer

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L’acte d’aimer nous appartient Comme un trésor à dégainer Au moment le plus opportun Parfois pourtant on se retient On ne sait pas donner sans peur Ni enrayer le quotidien J’ai sublimé mon intérieur Pour exulter des joies sans fin Et parvenir à l’extérieur Ta peau brillait dans le matin Dans ton regard une émotion Fraîche rosée comme une larme De celles qui rendent heureux Et non le gris d’un vague à l’âme J’ai su faire la distinction Il a suffi d’un sentiment Une évidence dans le temps J’ai compris que nous étions deux Emportés dans un même élan juillet 2016

Sans conséquence

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Si un jour j’échangeais Mes mots contre les tiens Crois-tu que je pourrais Penser tout comme toi ? Posséder ces lumières Que tu sais allumer Quand le sombre se fait Pour être intelligente Beaucoup plus éclairée C’était sous le halo De l’une de tes lampes On avait partagé Un peu de nos idées Tu m’avais accueillie Et laisser pénétrer Dans le plus beau musée Celui d’une existence Si un jour j’échangeais Ma vie contre un poème J’aimerais je le pense M’arrêter sur le tien Désir sans incidence Un mouvement n’est rien Et puis quelle importance Je suis tellement loin Je suis sans conséquence juillet 2016

Sale temps

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Quand le triste des jours S’affiche à la fenêtre Je cherche la lumière En moi, à l’intérieur Tout au fond de mon être Je crée de la douceur Pour changer d’atmosphère Eclairer l’avenir Entrevoir le meilleur Désamorcer le pire Je n’aurais jamais cru Que le ciel garderait Un gris si soutenu Pendant autant de temps Tous les mois se ressemblent Plus rien n’est comme avant Tu sais quand nos étés Regorgeaient de couleurs D’odeurs et de saveurs Quand les fruits mûrissaient Plutôt que de pourrir Sur l’arbre détrempé Trop de pluie est tombée Un nuage est passé Puis d’autres ont suivi Ils se sont arrêtés Ne sont pas repartis Dis, c’était quand juillet ? juillet 2016

Résistance

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Chercher dans un rayon La douceur de l’été Ne pas s’imaginer Qu’il est déjà fini Il ne faut pas se dire Le pire est arrivé La fin inéluctable Est enfin prononcée Surtout ne pas montrer Le revers écaillé De sa mélancolie Rester droit sur ses pieds Et la vaincre à tout prix juillet 2016

Entre colle et papier

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J’ai agrandi ma page Tâté du paysage Pour accrocher des mots Aérer mes tableaux J’ai mis de la couleur Décuplé mon ardeur Un clou, une ficelle Pour arrêter le temps Ma vie sur la cimaise C’était un peu troublant Je me suis regardée Le travail achevé Tant d’yeux me contemplaient J’étais presque gênée Dehors la vie passait Et moi j’étais figée Sur le mur à jamais Entre colle et papier Jusqu'au 20 juillet Médiathèque 17 avenue Foch 91510 LARDY RER C

L'essentiel

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Dans l’abandon de soi Ne plus compter les jours Simplement rechercher Où se situe l’amour Si je retirai l’autre Je ne serais plus rien J’ai tant besoin de toi De ce que tu me renvoies Tu n‘es pas un miroir Mais j’aime ton reflet Qui s’épanche sur moi Quand j’ai besoin d’y croire juillet 2016

Un signe de vous

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J’aimerais un signe de vous Un mot qui me donne à rêver Je n’attends pas de rendez-vous Une lettre me suffirait N’en doutez pas je répondrai Je vous donnerai des nouvelles Vous écrirai ce qu’il en est Depuis que vous êtes parti En plein été, un jour de pluie Je ne voulais pas l’accepter J’ai refusé les compromis Mais cela n’a pas empêché Votre regard de s’éloigner J’aimerais savoir où vous êtes Et ce que devient votre vie Ici je ne fais que paraître J’essaie de tromper mon ennui Je regarde par la fenêtre Passer l’été gorgé de pluie juin 2016

Vers toi

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Quand je t’ai aperçu Je crois que j’ai frémi Je t’avais reconnu Dès le premier instant Lorsque tu as franchi Le bord de ma pupille C’était très émouvant De te regarder là Sortir de l’horizon Pour avancer vers moi Comme une apparition Tout mon corps s’est tendu Et j’ai compté tes pas Tu étais encore loin Et j’étais impatiente C’est là que j’ai couru Pour combler le chemin Qui nous éloignait tant L’un de l’autre au présent Trop de vide et d’attente Mes jambes me portaient Franchissaient la distance Et mes doigts raturaient Ce qui nous séparait Je ne sais plus très bien Lorsque je t’ai rejoint Je crois que j’ai senti La douceur de ta main Dans tes yeux un soleil A nul autre pareil J’en étais éblouie Tu sais de ces soleils Qu’on voit après la pluie Quand l’averse est finie Et que vient l’arc-en-ciel juin 2016

Si jamais tu t'en vas

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Si jamais tu t’en vas Ne te retourne pas Je ne supporterai Aucun de tes regards Ceux qui lisent en moi Le moindre des secrets Parce que tu verrais Ce que je veux cacher Laisse-moi conserver Un peu d’intimité Si jamais tu t’en vas Prends quand même la clé Je ferai comme si Rien ne s’était passé Aucun heurt ni blessure Pas de vaincu à terre Pas de cris ni de guerre A peine une éraflure Si jamais tu t’en vas Ne dis rien, je préfère Le silence à tes mots Qui pourraient me toucher Là où ça fait pleurer juin 2016

Comme avant

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Eclosion de pensées Dans le petit matin L’avenir paraît gris Et le ciel incertain Je pense à ces étés  Que nous avons vécu Nous pouvions y puiser La beauté du moment Demain était si loin Nous étions des enfants L’horizon était clair La vie était devant Mais vois-tu aujourd’hui Les années ont passé Et nous avons grandi Sans nous apercevoir Que le temps s’effritait Mais il n’est pas trop tard J’aimerais qu’à nouveau Tu me prennes la main Je cherche à retrouver La douceur d’autrefois Quand mille souvenirs Me rapprochent de toi juin 2016

Respire

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Quelqu’un m’a donné vie  En terre nourricière C’est là qu’il m’a fallu Prendre une bouffée d’air Je crois que j’ai crié Lorsque j’ai respiré Pour la première fois Quelqu’un a décidé De me mettre en lumière Mes yeux se sont plissés Tant je fus éblouie Par la couleur du ciel C’était un ciel d’hiver Au bleu luminescent Qui valait à lui seul Tous les ciels de printemps Quelqu’un a dû m’aimer Avant que je ne naisse Il me reste je pense La trace d’un instant Où je fus désirée Avant de mettre un pied Dans ma propre existence juin 2016

Silence

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J’ai rêvé d’un silence Où tu n’existais pas D’une plage apaisante Où délasser mes doigts D’un courant de pensées Délivrées de ton poids Pour mieux me retrouver Face à face avec moi J’ai rêvé de l’absence D’un vide autour de moi Plus rien que ma présence Au milieu d’un moment Rien devant ni derrière Juste le temps présent Pour faire connaissance De ma propre personne Je persiste et j’espère En moi les mots résonnent J’ai rêvé d’un ailleurs Comme une renaissance Quand la page est noircie Elle redevient blanche Pour ainsi m’accorder Un recommencement Une vie à remplir J’en aurais tant à dire Et tant à inventer Rien n’est déterminé Je me suis contemplée Dans la minute à suivre Il n’y avait que moi Et ma page à écrire juin 2016

Exposition

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Prolongation jusqu'au 20 juillet