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Affichage des articles du septembre, 2014

Pleine lune

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Et la lune assoiffée projette encore ses ombres sur le mur éclairé  Je vibre et je retiens la poudre d'or sur ton œil étoilé Je disperse mes cendres, mes souvenirs muets Ils décèdent ailleurs sous un ciel ajouré La vie est un métier septembre 2014

Fuite nocturne

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L'heure s'enfuit De l'éphémère dans les chaumières Et des mots chuchotés sous la lampe La lune est une ampoule au verre dépoli Qui baigne dans son encre au plus fort de la nuit Impression tardive dans un halo d’écume Je hume les embruns par une nuit d’automne La forêt assombrie crache ses fumeroles A contre-jour sous l’abat-jour L’heure passe et le temps fuit Souvent après minuit septembre 2014

Entre

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Entre le tangible et l’incertain Entre le vide et le trop plein Entre l’atout et trois fois rien Entre le hasard et le destin Entre deux lignes de la main Entre deux gares, entre deux trains Il y a ce toi qui me convient septembre 2014  

Intimité

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De l’aube émergera une douce quiétude Je serai dans ton rêve à la faveur du jour Un songe capiteux chargé de tes nuits blanches Où flottera gaiement ton désir à la traîne Je m’en emparerai dans le plus grand secret Sans fard et sans détour, j’en suivrai les contours Dénouant gentiment les fils d’une histoire Où je déclinerai des nouveaux mots d’amour septembre 2014  

Les souffleurs

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Je suis là, tout près Juste le temps de te rejoindre Entre deux mots latents Un souffle d’air Une pensée murmurée Déclaration intime Presque rêvée Se laisser aller Dans le berceau du monde Chuchotements de l’âme Frôlement d’ailes Pluie de pétales dans le ciel J’effleure un éventail Entre amour et tendresse Au cœur d’une paresse Furtive et délicate Le temps peut passer Je reste arrimée à tes mots Sensibles et pénétrants Le monde est immobile La minute incertaine et fugace Peu m’importe En ce moment précis Nous ne faisons plus qu’un septembre 2014  

Les senteurs du jardin

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J’appose mon prénom au creux de ton oreille J’inscris mes initiales sur ta page encore vierge Je suis en ton jardin pour décliner mes vers Papillons voletant au cœur de nos désirs Il y a comme un goût de liberté Une prairie en fleurs sous mes doigts qui sillonnent Chaque ligne bleutée d’un cahier d’écolier A chacun sa rentrée Ton jardin je le nomme, je m’y promène encore J’y verse ma passion, mes élans d’amoureuse Je prends la clé des champs pour parcourir enfin Tes chemins de traverse Tes sentes intimistes Je pressens ton parfum, effluves corporelles Et brise maritime saisissant mes narines Je te dessine enfin, je trace tes contours D’une main attendrie et fougueuse à la fois Je te donne un regard aux couleurs de mon ciel Une bouche gourmande d’une douceur exquise Un jour prochain je viendrai découvrir La saveur de ton fruit dans son plus bel aspect Arbre de vie sauvage et fier Planté au beau milieu de ton jardin d’Eden septembre 2014  

Focus

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A regarder de près Mon regard s’est mué En une vague blanche Sur ta peau écumante Saveurs entremêlées Parsemées de frissons Sable et sel au programme J’invente des châteaux Sur ta plage promise Sous l’œil bleu intense D’un ciel sans nuage Je fige mon empreinte Dans un endroit secret Entre les grains polis De ta peau cristalline J’innove une aventure Et franchis tes mystères Comme autant de bonheurs Semés sur mon chemin De chair et de sueur Pour couronner le tout J’initie en ton centre Une belle déferlante Emouvante et puissante Rien n’est vraiment pareil Et pourtant … Mon éternel recommencement Dans la beauté d’un geste Sincère septembre 2014 

Ambiance matinale

La lumière est si belle Les mots sont inutiles Atténuer le verbe Au bord de la fenêtre Autre langage Face au soleil La peau s'éveille Elle brode gentiment Ses premières impressions Et le corps adouci Raconte son histoire Dans un silence acquis septembre 2014 

6h30

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Une annonce de bleu dans le ciel La journée s’accorde en silence A l’air du temps présent Un semblant de douceur Dans le petit matin Voici septembre et sa traîne estivale La terre encore tiède se souvient Du parfum des moissons Bientôt, des écoliers en grappe Piétineront le bitume Affairés Des cloches et des sonneries Retentiront un peu partout Nous signifiant notre heure Bientôt … C’est déjà demain Et j’entends encore Le bruit des vagues à mon oreille Tel un coquillage septembre 2014  

Ouverture

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Entrebâiller la porte pour apercevoir L'intime et le caché Le moi non exposé Suivre un rai de lumière Sur la pose imparfaite Tant elle devient humaine Surprendre le regard Evadé vers l’ailleurs Aucun destinataire Sauf celui qui voit Dans le rêve de l’autre As-tu capté le mien ? As-tu grimpé les marches De mon septième ciel ? Sauras-tu pénétrer Ma cinquième dimension ? Celle où les mots s’abreuvent De rires et de passions Je glisse à ton oreille une déclaration La première à venir Sans fard et sans ambages Je suis sur un nuage Tes défauts me conviennent Au centre de mes songes La porte est grande ouverte J’accueille tes plaisirs mêlés A mon désir De te toucher enfin août 2014