A l'affût du printemps

Je délaisse la feuille trop fine et trop légère 
Pour libérer mon encre sur un papier buvard
Docile et consentant
J’atténue mes revers d’un geste de la main
J’éponge mes excès et mes troubles chagrins 

Je dénude mon âme des dernières illusions
Pour arriver limpide à la belle saison
Je libère la fenêtre et respire à plein nez
Je pleure et je déverse toute mon amertume
Pour ne pas succomber à des regrets sans fin

Je varie mes sonnets, change mes habitudes
Je pars à la rencontre d’horizons délurés
Où la joie s’épanouit dans nos similitudes
Je rebâtis ma porte les beaux jours approchant
J’essaie de lui donner un aspect accueillant

L’air se met à vibrer de mille nouveautés
Je suis là sur le seuil
Je crois que je t’attends


mars 2014


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