Sieste
J’entame une fredaine sur son corps assoupi
A l’ombre du drap frais qui prolonge son rêve
Je traîne et batifole dans le désir naissant
Qui chérit notre trêve entre deux faux-semblants
Je frôle son émoi d’un souffle effervescent
Pour décorer sa chair de mille et un frissons
Je saisis son intime dans un effleurement
Et je deviens divine pour un prince avenant
Il poursuit son plaisir à l’ombre de son rêve
Et j’entame un chant clair sur le drap accueillant
Avril 2014
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