Eloignement
Grisaille des mauvais jours, tout a une fin
Soleil perdu et fleurs fanées
Pourriture automnale aux abords de l’hiver
Arbres décharnés où s’accrochent encore
Quelques derniers feuillages rares et parsemés
Il est temps d’y aller
Temps de quitter son rêve malgré tous ses attraits
Un visage, un regard, un sourire
Une réponse à la vie
Je regarde derrière, qu’il est dur de partir
Qu’il est dur de saisir le premier train qui passe
Refaire le chemin pour semer derrière moi
Les bribes d’une histoire encore en pointillés
Trouver le bonheur d’être même dans l’absence
L’inévitable absence
Sentence assombrissant présent et avenir
Je connais le présent mais l’avenir
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Tout devient trouble et sinueux
Privée de mes repères, je marche à l’aveuglette
Je ne distingue rien de ce qui nous attend
Trop tôt ou bien trop tard, je ne sais plus très bien
Mais il faut que j’avance, prenne de la distance
Creuse l’écart entre nous deux
Pour ne devenir qu’une
Habitée par tes mots, par ta voix, par ton corps
Retrouver un ailleurs bourré de ta présence
Ma plus belle évidence
novembre 2014
Soleil perdu et fleurs fanées
Pourriture automnale aux abords de l’hiver
Arbres décharnés où s’accrochent encore
Quelques derniers feuillages rares et parsemés
Il est temps d’y aller
Temps de quitter son rêve malgré tous ses attraits
Un visage, un regard, un sourire
Une réponse à la vie
Je regarde derrière, qu’il est dur de partir
Qu’il est dur de saisir le premier train qui passe
Refaire le chemin pour semer derrière moi
Les bribes d’une histoire encore en pointillés
Trouver le bonheur d’être même dans l’absence
L’inévitable absence
Sentence assombrissant présent et avenir
Je connais le présent mais l’avenir
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Tout devient trouble et sinueux
Privée de mes repères, je marche à l’aveuglette
Je ne distingue rien de ce qui nous attend
Trop tôt ou bien trop tard, je ne sais plus très bien
Mais il faut que j’avance, prenne de la distance
Creuse l’écart entre nous deux
Pour ne devenir qu’une
Habitée par tes mots, par ta voix, par ton corps
Retrouver un ailleurs bourré de ta présence
Ma plus belle évidence
novembre 2014
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