Crise

Je ne sais plus quoi faire
Quand tout fout le camp
Quand tout s’efface
D’un revers de la main
Hargneux et ravageur
Je ne sais plus que dire
Quand la colère se tasse
Interrogeant nos peurs
Nos intimes frayeurs
Il ne reste plus rien
Rien qu’un peu de mépris
Un regard de dédain
Quand l’autre est devenu
La totale inconnue
Il ne reste plus rien
Qu’une infinie tristesse
Des souvenirs ratés
Qu’on voulait bien chérir
En d’autres temps
D’autres contrées
Toujours plus haut
Toujours plus grand
Toujours plus fort
C’était couru d’avance
Je joue et puis je perds
Bruit mat de l’échec


janvier 2015


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