Au jardin

Elle songea à son passé
En regardant les feuilles mortes
Qu’il y avait à ramasser
Tant de rêves abandonnés
Se décomposaient à ses pieds
Elle soupira pour évacuer
Un vague à l’âme qui montait
Car maintenant il lui fallait
Songer un peu à l’avenir
Couper les branches desséchées
Etre en capacité d’accueillir
Le renouveau qui frémissait
Sous chaque pas qu'elle faisait
Elle cueillit négligemment
La première fleur qui s’offrait
Puis respira l’instant présent
Pour éviter de trop penser
A ce fatras de souvenirs
Qui finiraient bien par pourrir
Il suffisait de patienter
De regarder l'hiver passer
Car tout cela devait finir
Il suffisait de piétiner
Les feuilles mortes entassées
Elle entama un nouveau chant
Tourna le dos aux éléments
Qui obstruaient son avenir
Bientôt ce serait le printemps


février 2016


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Galerie évolutive ....

Je t'ouvre cette porte

Détail

Ecrire

Errance

Figement

Why not ?

Les souffleurs