Fenêtre sur

J’ai cru apercevoir
L’ombre d’un souvenir
La trace d’une enfance
A jamais révolue
J’ai soudain respiré
L’odeur du pain grillé
Dans le petit matin
Celui que je mangeais
Il y a si longtemps
C’est vrai qu’à ce moment
J’aurais tout dévoré
La vie m’appartenait
Et j’étais affamée
Aujourd’hui je n’ai plus
Que le goût du café
Le noir de l’amertume
Qui vient me réveiller
Aurais-je tant vécu
En aurais-je tant vu
Que je suis rassasiée ?


mai 2016


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