A l'heure d'été

Je garde en moi cette lumière
Pour réchauffer mes jours d’hiver
Dans le jardin de mes vacances
J’emmagasine les images
Pour embellir mon existence
Et garder le goût du voyage
Ce matin au bord du chemin
Deux cerisiers s’interpellaient
Ils avaient connu l’abondance
Des fruits rougis par le soleil
Leurs feuilles bruissaient doucement
Dans une brise matinale
Les tournesols se réveillaient
Et se redressaient dans les champs
C’était un océan de jaune
Qui prenait vie sous mon regard
Sur le coteau poussait la vigne
Notes de vert à l’infini
Elle offrirait un peu plus tard
Un petit vin de caractère
Chargé des saveurs du pays
Je garde en moi cette lumière
Pour allumer mes jours d’hiver
Et donner vie à toute chose
Intensité de la matière
Quand le petit devient grandiose
Oublier la noirceur du temps
Etre poussière dans le vent


Août 2016


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