Chaleur

Etre dans la lenteur
Récupérer les heures
Qu’on croyait disparues
Rechercher la fraîcheur
Quand un soleil de plomb
Irradie sans fléchir
Pas d’ombre à l’horizon
Des gouttes de sueur
Emergent et s’insinuent
Dans les plis de la peau
Qui garde une moiteur
Il fait tellement chaud
Dans l'air une lourdeur
Et le ciel s’obscurcit
Du bleu il passe au gris
Mais la chaleur enrobe
Le moindre de mes mots
J’attends ce moment où
Crèvera le nuage
Pour apporter de l’eau
Sans faire de ravage
Une ondée bienfaitrice
Sans haine ni orage
Qui viendra rafraîchir
Un coin de mon pays
Un bout de terre amie
Mon jardin sous la pluie


juillet 2016


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Galerie évolutive ....

Je t'ouvre cette porte

Détail

Ecrire

Errance

Figement

Why not ?

Les souffleurs

Hors chant/ Silence 2