Hors chants/Silence 12

L’été s’en est allé derrière la colline. J’ai apaisé mes mots dans le soleil couchant. Le soir était si doux et le ciel orangé, je n’avais pas envie de troubler le présent. D’avoir à ressasser l’amer des sentiments. Laisser monter en moi cette vague tranquille qui vient brasser le temps, celui qui me manquait. Celui que je croyais perdu à tout jamais. En moi cet infini. Ma conscience est sans murs. Et mon corps est au vent. Ma vie est suspendue, l’horizon rassurant. Donner de l’amplitude au regard qui s’étend. Dans le soir qui m’étreint, je m’abandonne enfin. Une feuille tournoie. Et le souffle du vent m’apprend à respirer tout à fait autrement.

septembre 2016


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