Fuis le vent


Fuis le vent qui s’attarde et vient te dérober le contenu des larmes que tu as versées. Le vent assèche tout et fera de ton cœur un organe inutile si tu ne sais nourrir le meilleur de toi-même. Chaque jour, chaque nuit des drames qui se jouent dans des regards brouillés à force d’espérer l’improbable retour. 
L’amour s’en est allé. Le vent dérobe tout. Les mois et les années et les parties de toi que tu as délaissées. Les amis qu’on oublie, la femme d’une vie qui s’est évaporée. 
Et l’homme abandonné au plus noir d’une nuit qui ne finit jamais.
Le vent emporte tout si tu ne prends pas soin de tes plus beaux alliés.
Sinon que serais-tu ? Une âme abandonnée au milieu des vestiges de ton propre passé. 
Allez, souris un peu, la pluie s’est arrêtée, les démons sont partis. Nous avons tous les deux du temps à partager.
Offre-moi un café. Je te raconterai.

décembre 2016


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