Poussière, suite ...


Je marche un peu plus seule
Je ne désire plus
Que le vent dans mon dos
Je me voudrais légère
Enfin débarrassée
De tout ce superflu
Qui me colle à la peau
Mes révoltes cachées
Gisant sur le sentier
Comme peaux de chagrins
Rêves abandonnés
Définitivement
Je me tais et digère
Une vague de trop
Une quête éphémère
J’écrase une folie
Un printemps disparu
Qui traînait sous mes pieds
Les nuages sont lourds
Et l’hiver conséquent
Je me défais du temps
Me détache de toi
Pour me donner au vent
Le rien me va si bien

février 2017


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