Furtif

Le matin se répand
Fragile et consentant
Je traverse les limbes
D’un rêve effiloché
Et recherche sans fin
Un semblant de lumière
Je frôle un précipice
Touche une vérité
En perçant la question
D’un réveil obligé
Sur un lambeau de nuit
Un papillon se meurt
Un amour éphémère
Se traîne et s’évanouit
Et vole la poussière
J’élève un monument
Dans mon carré de vie
Et si jamais demain
Se révèle et s’éteint
J’irai planter des fleurs
Marcher dans ton jardin
Respirer ton odeur
Me rappeler d’hier
Face jour qui s’enfuit

avril 2017



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