Résultat

Je perce mon chagrin, décortique un nuage, dégoupille une erreur, relance le destin et me prends un suffrage en travers de la gueule. Les dés étaient truqués.
Quand tout le monde est contre l’inégalité, le voisin vote pour notre tranquillité.
Je crois bien que je suis en train de m’asphyxier. Le pallier est si près …

Je vais dans le jardin pour prendre une gorgée. Si l’air existe encore... malaxer cette terre où fleurit l’indécence lorsque chacun y va de sa petite idée.
Bientôt le barbelé en signe d’allégeance, l’oiseau écartelé, l’arbre déraciné. 
J’écris le mot amour au creux de ma conscience. Que crèvent les vautours et que vivent nos cœurs.

La terre est desséchée par toutes nos outrances. Nos rêves calcinés. Je cueille une espérance. Une abeille se tait et s’en va butiner, en signe de beau temps.
Je m’en vais abreuver le pied de l’olivier.

avril 2017


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