Fugace

Je me fais silencieuse, ôte de l’existence
Un moment attendu
Poursuis la libellule aux ailes transparentes
Jusqu’au bout de mes cils
Après je ne sais plus
Le soleil a vrillé
A peine un mouvement
Dans l’onde verdoyante
Quelque chose a frémi
Comme une ombre émouvante
Inaccessible aux doigts
Une impression s’égare
J’écris ce qui s’efface
Tout juste à la naissance
Je puise mon regard
Et ne vois qu’une vie
Qui ne m’appartient pas


mai 2017


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