Tirade

Parfois je crois si fort à mes propres histoires
Que lorsque je te croise sur l’un de mes chemins
Il me vient à penser, naïve et déphasée
Que je t’ai rencontré un jour dans la vraie vie
Mais tu n’es que chimère au hasard d’une fugue
Un trouble de la vue au milieu du désert
Un poème erroné qui n’aurait jamais dû
Se matérialiser
Une pièce de trop dans mon jeu de papier
Parfois je crois si fort au pouvoir de mes mots
Que je leur cherche un sens qui m’aurait échappé
Et j’imagine encore que tout peut arriver
Je brasse et recommence
J’ai tant à raconter
Si jamais nous faisions plus ample connaissance …

mai 2017


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