Fin de vie

La saison déclinait
Sans qu’on n'y puisse rien
J’avais sur les épaules
La sensation d’un jour
Qui ne reviendrait plus
L’été s’amenuisait
Et perdait du terrain
Mon esprit défaillait
Dans le petit matin
Mon esprit dérivait
Sans l’ombre d’un espoir
Pour ne plus gamberger
Le vide s’imposait
J’ai tout empaqueté
Refermé des histoires
A peine commencées
Visages transparents
Lignes sans avenir
Vaines poignées de main
Et fausse sympathie
Je me suis délestée
De l’inutilité
Comme des souvenirs
Qu’on relègue au grenier


septembre 2017


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