Histoire


La mer était houleuse et le vent dans les vagues nous désarticulait. Le ciel était sinistre, jeux d’ombres dévorantes et pensées diluviennes. Quand le ciel est froissé, le pire est à venir. Des essaims de nuages s’annonçaient au-delà de l’imagination. Le désenchantement produisait son effet.

D’où venais-tu déjà ? Tant de jours ont passé depuis ce moment-là.

Nos bouches se descellent et l’arbre solitaire s’épuise et se désole, écartèle ses branches au milieu du désert. J’apprends ce qu’est la soif, la patience et l’ennui.
Qui étais-tu avant de t’immiscer en moi ?

Décris-moi ton pays. Tant d'eau s'est déversée depuis ce moment-là.

Sous la pâle lumière s’éveillait une idylle. La nuit nous propulsait sur une digue bleue. L’infini nous tendait une perche précieuse. L’intouchable parfois, se révèle accessible.
Nous avons débarqué au plus près de nous deux. 
Dans un temps improbable, nous nous sommes dits oui.

Plus loin que ma raison, survivait cet instinct. 
Au gré de ton courant, s’imaginait l’eau pure.

février 2018


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Galerie évolutive ....

Je t'ouvre cette porte

Détail

Ecrire

Errance

Figement

Why not ?

Les souffleurs

Hors chant/ Silence 2