Jour de deuil
Il faut un jour ou l’autre savoir porter le deuil
Assumer les départs, n’attendre aucun retour
Le ciel adoucira au rythme des saisons
Les vestiges troublants d’un sentiment mort-né
Aucune histoire à divulguer
Pas de tombe pour s’épancher
Aucune lettre à déchirer
A peine un temps pour soupirer
Au bord du vide je retiens
La transparence d’un moment
Aux fragiles contours à peine élaborés
Je glisse avec le temps sur un autre versant
Volatile présence au parfum suranné
Pas d’appui, aucun lien
Esquisse de l’absence
Il n’y a plus que moi sur le tain du miroir
Ta voix n’est qu’un écho qui ne me revient pas
Je flotte un peu de temps en temps
Sans pouvoir refermer la porte du cercueil
J’attends sans trop y croire
Une idée de l’amour qui viendrait s’immiscer
Au cœur de l’abandon
J’attends la délivrance au gré d’un courant d’air
Et puis toi sur le seuil
Je marche à pas perdus sur le fil du rasoir
Demain, au bout de nulle part
J’irai porter des fleurs
Dis quand reviendras-tu
Alimenter ma chair ?
mars 2017
Assumer les départs, n’attendre aucun retour
Le ciel adoucira au rythme des saisons
Les vestiges troublants d’un sentiment mort-né
Aucune histoire à divulguer
Pas de tombe pour s’épancher
Aucune lettre à déchirer
A peine un temps pour soupirer
Au bord du vide je retiens
La transparence d’un moment
Aux fragiles contours à peine élaborés
Je glisse avec le temps sur un autre versant
Volatile présence au parfum suranné
Pas d’appui, aucun lien
Esquisse de l’absence
Il n’y a plus que moi sur le tain du miroir
Ta voix n’est qu’un écho qui ne me revient pas
Je flotte un peu de temps en temps
Sans pouvoir refermer la porte du cercueil
J’attends sans trop y croire
Une idée de l’amour qui viendrait s’immiscer
Au cœur de l’abandon
J’attends la délivrance au gré d’un courant d’air
Et puis toi sur le seuil
Je marche à pas perdus sur le fil du rasoir
Demain, au bout de nulle part
J’irai porter des fleurs
Dis quand reviendras-tu
Alimenter ma chair ?
mars 2017
Commentaires
Enregistrer un commentaire