Toussaint

Un petit vent de nostalgie
Vient s’immiscer sous mes paupières
Je regarde passer les fantômes de la vie
Et puis la chair encore si proche
Aimable et désirable
A portée de la main
Un geste aura suffi
Le petit vent s’engouffre
Fait selon son plaisir
Il s’attarde insolent sur des pensées secrètes
Des élans de chaleur, des petits abandons
Et des grandes conquêtes
Les chrysanthèmes s’allument au soleil
Et moi je suis l’allée d’un obscur souvenir
Qui se laisse entrevoir au milieu des cyprès
Quand sa main dans la tienne
Vous captez la lumière
Le petit vent me pousse toujours un peu plus loin
Comment faire pour rebrousser chemin ?
Te prendre dans mes bras, conjurer le passé
Conjuguer au présent le temps qui nous surprend
C’est sûr, je te l’assure, je te susurre des mots tendres
Je déclame en silence, mon corps en désirance
Tout vient à point qui sait attendre
Devisait le poète
A point nommé qui sait comprendre
Avait conclu la muse


octobre 2014 


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Galerie évolutive ....

Je t'ouvre cette porte

Détail

Ecrire

Errance

Figement

Why not ?

Départ