Brumes

Le ciel était si bas
Qu’on pouvait de la main
Effleurer les nuages
Un arbre frémissait
Sous la brume givrée
Ses branches dénudées
Caressaient le silence
La minute était dense
Et le brouillard intense
J’étais comme cet arbre
Fragile et solitaire
J’ai étendu les bras
Pour trouver la lumière
Ma peau a frissonné
A l’orée de l’hiver


décembre 2015


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