Champêtre

Entre deux de mes pages
L’odeur de tes cheveux
Subsiste encore un peu
Je me souviens du temps
Où nous étions heureux
Quand nous nous promenions
Dans les sentiers sauvages
En suivant les nuages
Qui filaient dans les cieux
La brise m’a laissé
Un parfum de soleil
D’herbe sèche et de thym
L’olivier fleurissait
Sur le bord du chemin
C’était le mois de mai
Ou peut-être bien juin
J’ai encore sur mes doigts
Le goût du romarin
Qui poussait prolifère
Ardent et généreux
Au milieu des ornières
Et dans les yeux le bleu
D’un azur épuré
Mais je crois que c’était
Le bleu de ton regard
Dans lequel j’ai plongé
Tandis que les cigales
Dans un bruissement d’ailes
Nous annonçaient l’été


février 2016


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