Variation

Je traîne au hasard des buissons
Imperceptible changement
Le soleil a brûlé les peaux
Tout un été, sans concession
Le sable blond froissait nos pas
Et s’écoulait entre nos doigts
Le ciel était d’un bleu profond
J’en ai gardé au coin des yeux
Oui juste un peu, encore un peu
Pour éclairer les jours pluvieux
Bientôt le gris et le grand vent
Viendront à bout de nos passions
La fleur a percé sans histoire
Un jour d’automne au ciel clément
Elle offrait toute sa blancheur
Sur le sentier abandonné
Aux friches de tout un été
C’était un répit dérisoire
Bientôt nos tout premiers frissons
Je traîne au fond de mon placard
Je m’acclimate au temps présent
En accrochant mes idées noires
Je dépoussière mon manteau
Bientôt la rouille aura raison
Du plus doux de mes sentiments


septembre 2016


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