Hors chants/Flambée


C’est comme un soir d’automne où le feu s’éternise. Une odeur de châtaignes et de bois consumé. Une note paisible et des mots assemblés. Un discours ébauché. La flamme se ravive, un espace se crée. Nous pouvons nous parler sans craindre les tempêtes. Les plaies sont refermées et les vitres sont closes. Les volets attachés. La pluie peut bien cogner, le feu métamorphose le cours de nos idées. Aujourd’hui tu veux croire et je crois avec toi. Un rêve, une évasion. J’en ai besoin, tu sais. Un trop plein d’émotions. Car quelquefois le monde semble si étroit. Aucune perspective. Un semblant de raison pour paraître conforme. Du jour au lendemain, me fondre dans la norme. Oublier les vertiges, les fièvres passionnées. Nomade sans repos, je me suis désistée.
N’être plus que moi-même, l’étincelle a brillé. Me frotter à l’espace. Complice et sans naufrages. Serein et enthousiaste. Semblant de vérité. Innocence verbale, je t’offre un nouveau mot. Venu de nulle part. Un mot réinventé, une plage accordée. A toi de décider quel impact il aura.
S’asseoir et regarder une bûche flamber. Sans aucune promesse. La brûlure est si près.

octobre 2016



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