Imaginé
S’il fallait retenir l’essence de la vie, en moi, ce soubresaut. Le vent dans les nuages, aussi blancs que ma page avant que je ne pose une ou deux impressions.
L’été passe, insolent, et ne s’arrête pas.
Dans un sillon secret, je sème à l’infini des rêves périssables. Je regarde mourir mes plus belles années.
Parfois même je crée du monde autour de moi.
Un homme me regarde en mâchant quelques mots. De ceux qui vous enchantent et vous mènent plus loin. Un autre me soulève et me prend dans ses bras.
Mais ce n’est qu’illusion.
Quelqu’un m’a réveillée en claquant dans les doigts.
juin 2017
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