Dans ma ferme africaine


Ils vont vers le levant. Là où les herbes folles s’en donnent à cœur joie. Immensité des arbres dont les cimes se perdent dans le bleu de l’étang. Le fruit éclate de chaleur, la plaine est luxuriante, le mimosa fleurit et la vigne prospère. Rouge et blanc sur le mur. 
L’olivier se répand et l’ombre te protège.
L’abondance des jours, le soleil aveuglant, la nudité des mots, la sieste après midi, tandis que je m’abreuve de joies éphémères.
Ici, le ciel est gris. Jusqu’à frôler la mort, jusqu’à risquer l’ennui.
Hiéroglyphes d’antan. La vie se perpétue. Tu graves dans mon cœur un endroit de toujours. 

Il est un lieu à part où je vais m’épancher les soirs de pleine lune. J’aime te retrouver à l’endroit où s’achève le torrent de nos vies, le tumulte des flots. 

Parfois en plein hiver, je vois passer les lions et le vent me ramène un parfum d’océan. Je ne sens plus le froid quand je tisse le temps du haut de ma terrasse.
Dans ma ferme africaine.

janvier 2018


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