Plus loin

Concordance des temps, un matin hors-saison. 
Au bout de nos dérives, l’émotion était là. Intacte et favorable. A notre acharnement d’être toujours en vie.
Malgré le printemps qui déchante, malgré les larmoiements d’un soleil exténué, nous avons été pris d’une folle impatience. D’une envie d’innover dans le prolongement d’un cycle abandonné. 
Dans ma sphère insoumise, les couloirs invincibles deviennent des forêts peuplées d’alternatives aux pouvoirs conjugués. 

Face à face et sans voix, nous avons délaissé les questions subsidiaires pour un geste flagrant à la mesure des mots pétrifiés dans un coin, depuis la nuit des temps. Le tout dans le désordre, une explosion vitale pour ne pas s’ignorer. 

A deux, c’est modifier nos rites solitaires

N’importe où, c’est ici. En dépit du bon sens.
A l’extinction des lieux, je te retrouverai, de surprise en surprise. Au profit d’un présent sans cesse remanié, je serai l’embrasure qui prolonge tes bras. Une fenêtre sur, quelque chose comme ça.

Jusqu’au bouquet d’azur. Jusqu’à l’angle idéal.

A deux, c’est engranger autre chose que soi.

mars 2018





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