Tenace

J’abrège les sanglots d’un refrain suranné. Les cordes d’un violon ont fondu dans le noir.
Demeure l’éprouvante apparence du jour dans le froid résurgent et mon corps en frissonne malgré l’exaltation du feu si proche du printemps.
Malgré ces éclosions éparses.
Ma vie se manifeste en notes égarées, le corps inerte de l’oiseau encore chaud sous mes doigts. Inutile fatras des gestes qu’on amasse.
Les saisons s’entretuent mais je ne faiblis pas. Un jour, je parviendrai à jaillir hors de moi. Je suis une vivace.







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