Point de mire


En amont d’un désir, je retourne à la source. J’emporte pêle-mêle des morceaux d’idéaux au cas où je saurais vieillir encore un peu.
Le ciel ne répond pas et la rivière flanche. Trop d’écume le jour, un amour torrentiel et le bleu dissolu.
Pauvre lune amoindrie
Je suis au beau milieu d’un présent inconnu. 
Je ne t’écris jamais, je t’aime à bout portant.
De l’hiver à l’été, de la mort au printemps
Je dégaine à tout va
Même les yeux fermés
Au cas où te viendrait cette idée saugrenue de vouloir m’inventer
Une seconde vie.

avril 2018


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Galerie évolutive ....

Je t'ouvre cette porte

Détail

Ecrire

Errance

Figement

Why not ?

Départ

Un mot