Regain


Les premières lueurs ont froissé le silence. Le soleil a glissé lentement sur les toits et le ciel a vibré au son du vieux clocher. Une envolée de bleu sème l’offre du jour et la pierre renaît. 
Frôlement d’un désir aussi doux que la soie à l’instant du réveil. Un parfum de colza enivre l’atmosphère. Mon geste se dénoue et se frotte aux senteurs des draps après la nuit. Pigeons et tourterelles. Effluves de lilas, de cerisiers en fleurs, d’herbe à peine coupée sur mes cheveux défaits. L’éclosion d’un matin sur ma bouche attendrie.


avril 2018


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