Naissance


Ouvre-moi grand les bras
Quelque part au soleil
Une onde a répandu
Le ciel à l’infini
Bleu voyage et lenteur 
L’été me tient au corps

Sous la pleine lumière
D’un jour sans apparat 
J’apprends la nudité
De n’être plus que moi 
Tu le sens dans tes mains ? 
Quelque chose m’émeut
C’est là
C’est évident 
Et c’est indescriptible

Là-haut la traînée blanche
D’un grand cerf-volant
Un geste se suspend
A l’écho d’une voix
La vie me prend au cœur

Ne bouge surtout pas
Je suis en train d’éclore

juillet 2018


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