Reflux


J’ai laissé divaguer quelques petits papiers
Tout en ouvrant les yeux sur un plan dérisoire
J’ai soufflé sur les mots que j’avais retenus
Pour me débarrasser d’un impossible amour
Je vais attendre là sans aucune contrainte
Sourire à l’éphémère dans une allée perdue
M’abandonner au banc
Aux pensées aériennes qui viennent effleurer
La surface des choses
A peine un plissement 
Un léger tremblement sur l’étendue des jours
La lumière éthérée flotte sur le bois nu
J’ai cru à l’immédiat
Au temps que l’on empoigne
A la folle mesure de mes sentiments
Il fait noir en été
Je m’absente du jour
Sur les coups de midi jusqu’à cinq heures du soir
Et me laisse absorber par la paix de l’étang 

Je préfère oublier ce qui ne se vit pas.

juillet 2018


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Je t'ouvre cette porte

Galerie évolutive ....