Rentrée
Nos vies se font et se défont
Je flotte entre deux eaux
Avant de revenir à mon point de départ
Quand l’été s’éparpille
Sel aux joues, bois flotté, des mégots sur la plage
La foule désœuvrée reflue dans le lointain
Je la suis du regard avant d’être aspirée
Dans le sombre sillage
Vague à l’âme au-devant
Une odeur de rentrée plane au-dessus de nous
Je marche à contre cœur
L’horizon me soutient
Nos vies se créent dans l’intention
Je m’arrime au décor
Après avoir connu ce qu’on ne retient pas
Quand l’été se défile
Feu aux joues, bois brûlé, intérieur apaisé
La foule échevelée s’assagit dans le noir
Je l’invite à se taire avant lui laisser
Ce qu’elle veut bien me prendre
Chaque chose à sa place
Un ordre simplifié s’impose dans ma vie
Au fond, ça me convient
Je déteste le large
Ecoute la marée venir de l’intérieur
Même après ces détours
Je suis ce coquillage
Pourvu que dans tes veines
Tambourine mon sang
Je flotte entre deux eaux
Avant de revenir à mon point de départ
Quand l’été s’éparpille
Sel aux joues, bois flotté, des mégots sur la plage
La foule désœuvrée reflue dans le lointain
Je la suis du regard avant d’être aspirée
Dans le sombre sillage
Vague à l’âme au-devant
Une odeur de rentrée plane au-dessus de nous
Je marche à contre cœur
L’horizon me soutient
Nos vies se créent dans l’intention
Je m’arrime au décor
Après avoir connu ce qu’on ne retient pas
Quand l’été se défile
Feu aux joues, bois brûlé, intérieur apaisé
La foule échevelée s’assagit dans le noir
Je l’invite à se taire avant lui laisser
Ce qu’elle veut bien me prendre
Chaque chose à sa place
Un ordre simplifié s’impose dans ma vie
Au fond, ça me convient
Je déteste le large
Ecoute la marée venir de l’intérieur
Même après ces détours
Je suis ce coquillage
Pourvu que dans tes veines
Tambourine mon sang
août 2018
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